L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

mardi 6 août 2013

Un mois après notre retour...


Nous laissons ici une trace de notre retour paisible. Merci à tous ceux qui nous ont guidés tout au long du voyage.  Avec le recul, on s'étonne de voir d'où on vient et ce qu'on à parcouru à travers les pays, à travers nous et à travers les Hommes que nous avons rencontrés. 

lundi 8 juillet 2013

Quelques réflexions en ce dernier jour de voyage…

Nous reprenons l'avion demain matin en direction de notre point de départ... nous emporterons dans nos bagages quelques réflexions qui nous animent !

La première est sans doute que nous ne pensions pas pouvoir aller si loin au-delà de ce qui nous paraissait possible en famille et chacun pour soi...

dimanche 7 juillet 2013

Derniers jours sur l'île de Kecil avant le grand retour...

On ne saurait trop recommander cet endroit dont nous sommes maintenant convaincus qu'il est le plus en phase avec ce que nous cherchions en allant sur les îles Perhentian. 
La famille qui tient la guesthouse trie les clients sur le carreau. Il nous a été impossible de réserver à l'avance et nous nous sommes pour finir imposés le jour-même en tentant notre chance. Et on a réussi!
Beaucoup de ceux qui goûtent à cet endroit très différent des autres, reviennent un jour goûter à ce nectar tellement il est bon.


dimanche 30 juin 2013

Les îles Perhentian... et s'il existait un paradis terrestre...

Après une nuit passée dans un train de nuit (une première pour les filles), nous échouons sur un petit coin paradisiaque des îles Perhentian: D'Lagoon sur la petite île de Kesil.

Nous sommes seuls sur une petite plage dans une crique reculée de l’île. D’ici en traversant la jungle, on va à pied sur deux autres plages désertes : à 5’ vers « turtle bay » et 15’ sur
« Adam & Eve’s beach».  






mercredi 26 juin 2013

Le Myanmar, notre bilan, notre feedback.


See full size image Difficile de faire table rase de tout ce que l’on nous avait raconté de ce pays qui, d’une part, fait la « une » des destinations du moment et, d’autre part,  reste la destination préférée des plus grands voyageurs que nous avons rencontrés. 
Oups, à quoi pouvions-nous donc nous attendre ???








mardi 25 juin 2013

Le sud Myanmar, si différent du centre-nord, nous séduit !

Nous arrivons à Mawlamyine par bus de jour en 8h, après la nuit passée dans un autre bus de nuit... ambiance! Ça s'est très bien passé mais c'était évidemment long. 
Depuis quelques heures déjà nous traversons des campagnes magnifiques aux couleurs qui dansent tantôt sur les tapis des champs verdoyants puis tantôt sur les miroirs d'eau des rizières. La vie bat à plein poumon dans les champs et les habitations de bambous couvert de feuillage en guise de toit.  La pauvreté est extrême et tout cela nous donne l'impression que les Birmans vivent avec... rien.
Nous débarquons dans le seul hôtel convenable de la ville, après avoir tenté notre chance dans une autre guesthouse pour ne trouver que des cellule sans fenêtre, ni air co, ni meuble... pour la modique somme de 32$. Non, inutile de déprimer les troupes, nous profitons d'une grande chambre familiale au Cinderella pour quelques $ de plus. On décide de se faire plaisir, mais toujours vigilants à rester bien dans notre budget.


lundi 24 juin 2013

Bientôt des nouvelles...

On est à Kuala Lumpur depuis hier. Nous sommes dans les épaisses fumées générées par les incendies en Indonésie...

Ce soir on part pour les îles Perhentian, en train couchette de nuit.  On arrive demain midi sur ce paradis terrestre. Nous y resterons 10 nuits, pour le plus grand plaisir des grands et des petits.  Au programme: rando, plage, snorkeling,...

On publie bientôt la fin de la Birmanie et les photos sous-marines !

dimanche 16 juin 2013

Bagan, 2000 pagodes dans un décor laissé à sa plus pure expression.

Nous arrivons à Bagan après 8h dans un bus qui nous en a mis plein la vue en fendant des paysages de montagnes couvertes de forêts d'arbres centenaires, puis de campagnes animées par les paysans à la tâche dans les champs et rizières.

Du bus, nous sautons dans une calèche avec nos sacs, ce qu'il y avait de plus facile et de moins onéreux pour nous mener à bon port, le Bagan Express Hotel.





 



lundi 10 juin 2013

Rencontre interpellante avec Tin Tin et les jeunes filles du "Mine Thouk Orphanage"

On se sent plus qu'invité. Nous voici sur les bancs...
Après nous être renseignés sur les possibilités de visiter un orphelinat dans la région du lac Inle, nous arrivons après 40' de balade à vélo, dans le « Mine Thouk Orphanage ».

Comme dans la plupart des endroits où l’on arrive au Myanmar  (restaurants, banques, location vélo, pagodes, gare de bus, etc.), il n’y a pas besoin d’être attendu pour être bien accueilli (toujours une personne se dirige vers nous avec un grand sourire et nous propose son aide).

Une femme se dirige immédiatement vers nous, nous invite à entrer, à poser nos vélo  et nous fait signe de patienter quelques instants. 


samedi 8 juin 2013

Le lac Inle et son ethnie Intha, un joyau du Myanmar

Il est 4h30' ce matin-là. Nous sortons du bus complètement épuisés, après une nuit karaoké jusqu'à 3h30 du matin dans ce bus assis, et un voyage entrecoupé de pauses incessantes obligeant tout le monde à sortir du bus et donc de son sommeil.
Nous nous remettons au lit jusqu'à 12h avant de démarrer deux jours de récupération.  Autour de nous à Nyaungshwe le village calme plaît aux filles.  Elles ne voudront plus le quitter. Le lac n'est pas loin mais nous mettrons 2 jours avant de l'entrapercevoir... nous ne sommes pas pressés...

mardi 4 juin 2013

Nous voilà déjà bien avancés au Myanmar !

Nous tentons en vain de publier nos premiers posts de Birmanie.  Rien n'y fait, ils restent bloqués dans la boîte vu la lenteur de la connexion par ici. Nous réessayerons régulièrement jusqu'à ce que nous y arrivions.

Tout se passe bien dans ce pays si paisible. En l'absence de touristes que nous comptons chaque jour sur les doigts d'une main dans la plupart des sites, nous profitons des paysages et du temps qu'ont les Birmans pour nous soigner aux petits oignons.  C'est très agréable.  Nous avons une fois par jour (parfois pas du tout) une averse de quelques minutes et cela ne nous empêche pas d'effectuer les visites prévues.

A vélo, en calèche, en taxi ou en bateau, nous avons visité Mandalay et ses capitales royales, le lac Inle magnifique, un orphelinat dont la rencontre nous a fort interpellés ainsi qu'Anouck. 
Nous passons demain sur Bagan pour voir ce site exceptionnel des 2000 pagodes, avant de rejoindre Yangon où nous espérons pouvoir visiter les associations que nous avons contactées pour y faire des rencontres intéressantes.  
Nous finirons par Mawlamyne dans le sud et retournerons à Yangon pour prendre notre vol sur Bangkok le 21 juin.

A bientôt


lundi 3 juin 2013

Mandalay et ses quatre capitales royales. Bienvenue en Birmanie !

Un nouveau départ! Comme pour les Birmans aujourd'hui !
Nous arrivons par avion à Mandalay, dans ce pays dont on nous avait déjà tant parlé. Deux jours d’adaptation auront été nécessaires pour digérer les scènes de vie agitées dans la ville. Il faut imaginer que tout grouille partout dans un bruit assourdissant  et une poussière à vous piquer les yeux. L’Inde, Calcutta ou Delhi, c’est sans doute là que nous avions vécu pour la dernière fois ce genre de scènes attirantes mais dans un cadre aussi repoussant.
Autour de nous les Birman(e)s au teint foncé, mastiquent et crachent le bétel, laissant dans les rues un tapis rouge qui fera hurler les filles : « mais maman, papa, y-a du sang partout dans les rues ici, les gens se battent on quoi !  Les uns poussent les carrioles ou les vélo-taxi, d’autres manœuvrent leur camion ou leur char à bœuf. Dans une chaleur abrutissante, les artisans sont courageux à l’ouvrage sur chaque recoin de trottoir. Ils scient des tôles ou des meubles, soudent, dessoudent,  poncent ou assemblent rendant à la ville des allures d’enfer sur terre.  Nous voilà obligés de marcher dans la rue en évitant les vas et viens des carrioles, chars à bœuf, vélos, voitures, camions etc.  Nous sentons les filles impressionnées et penser au fond d’elles-mêmes qu’elles subiront ici un voyage difficile.  Même à l’hôtel, on retrouve les coupures d’électricité que nous avions laissées derrière nous depuis longtemps (le Népal peut-être).

vendredi 31 mai 2013

La Chine : notre bilan, notre feedback


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Nous nous sommes beaucoup amusés en Chine.  Mais on ne dira pas qu’on connait la Chine. En effet, nous avons limité nos six semaines de déplacement à la province du Yunnan dans le sud du pays et une semaine à Chengdu au Sichuan.  Quand on parlera ici des chinois, on parlera donc de ceux que nous avons rencontrés, conscient qu’il en existe d’un autre style à d’autres endroits de la Chine rurale ou urbaine. 

vendredi 24 mai 2013

Du nouveau sur la page "Autres regards"

Ça prend un peu la tête, mais ça vaut peut-être le détour. Voici un sujet de dissertation pour vos ados ou de méditation pour tous les autres...  Anouck a beau relire. Elle répète qu'elle n'y comprend rien et c'est normal !

PS: Pour ceux qui s'inquièteraient des élucubrations publiées hier et aujourd'hui sur le blog, pensant nous voir muter vers des sphères insolites... sachez que tout va très bien et qu'on vous retrouvera comme avant...


jeudi 23 mai 2013

Retour en Belgique le 9 juillet !!!

Nous avons modifié notre date de retour en Belgique.  Nous rentrons le 9 juillet par un vol Air malaysia de Kuala Lumpur, en passant par Londres avant d'arriver à Bruxelles à 20h50 le même jour (on gagne un jour avec le décalage horaire). Les filles se réjouissent déjà et sont très impatientes de vous revoir tous.

En effet, Arnaud recommençant sont travail le 1 août, nous pensons qu'une semaine ne nous suffira pas pour réaliser tout ce dont on aura besoin de faire en rentrant, sans stress et sans courir. On veut prendre le temps de ré-attérir en douceur, surtout pour les filles.

Les activités ne vont pas manquer: emménager dans notre maison, ouvrir nos caisses, remettre la voiture en circulation, remettre nos compteurs d'électricité à zéro, transférer notre ligne téléphonique et internet à nos noms, remplir notre cuve à mazout, remplir notre déclaration d'impôts, remplir notre frigo de tout ce qu'on aura pas mangé pendant 9 mois, continuer l'école pour les filles, fêter les anniversaires, revoir calmement les amis et la famille et sûrement d'autres choses qu'on a oublié de mentionner.

Nous aurons donc trois semaines au lieu de une pour nous remettre dans le rythme de la Belgique avant d'entamer le boulot pour Arnaud.  Pour Catherine, le mois d'Août sera un mois comme pour toutes les mamans qui sont en vacances à ce moment-là: garder les filles, les occuper, faire l'école avec les filles, préparer la rentrée scolaire, profiter de la liberté des vacances pour improviser n'importe quelle activité en fonction de la météo, bien sûr, vous connaissez ça!  On se réjouit de ces 2 mois à venir.

Nous entamons donc notre dernière ligne droite en Asie.  Dimanche, nous prenons un vol vers Mandalay (Birmanie) pour passer un mois dans ce pays si préservé du tourisme. Il paraît  que les habitants ne sont pas encore habitués aux touristes et ont donc un contact désintéressé avec eux.  On a hâte de vivre ça. Mais il paraît que ça évolue vite, alors on a de la chance de pouvoir y passer du temps maintenant. 

Nous revenons de Birmanie le 21 juin sur Bangkok pour prendre un autre vol sur la Kuala Lumpur (Malaisie) le 23 juin. Nous nous dirigerons alors directement vers les îles Pérhentian pour finir notre périple sur les plages et profiter des coraux et des poissons que nous offrent ses fonds marins.  

On se rend compte de la chance qu'on a, et les filles nous le répètent tous les jours. On va donc profiter à fond de ces 47 jours de voyage qui nous restent.

Au plaisir de vous revoir bientôt!

mercredi 22 mai 2013

Et la famille dans tout ça... Chapitre II: Ca remue sévèrement !

Rêver sa Vie, vivre ses rêves

Rêver un rêve, 
C'est s’évader vers des plaisirs désirés
Puis les ressasser
Et enfin les rerêver 
Mais  vivre  ce rêve, 
C’est faire l’effort d’y arriver 
Puis le consumer
Et enfin l’assumer 

Suite au premier bilan des 4 mois de chemin-nement, voici nos réflexions après 8 mois...

samedi 18 mai 2013

Chengdu, coup de coeur pour les pandas géants d'Asie, ses parcs et son opéra !

Anouck négocie ses dernières perles avec les tibétaines...
Nous quittons les tibétains et le froid de Shangrila pour atterrir sur Chengdu vers 23h, au terme d'un vol confortable de 1h30'.  Nous y passerons une semaine avant de redécoller sur Bangkok.

... et sans transition, les pandas géants d'Asie !
Au programme de cette dernière étape: la visite aux pandas géants d'Asie (un must pour les petits... et grands enfants!), une virée à l'opéra de Chengdu, une ballade dans le quartier tibétain puis dans les parcs de la ville, Emei Shan et Leishan se sera pour une autre fois et enfin l'école notre éternelle et non moins pesante compagne de voyage...


Il est minuit et il fait 25C° à l'aéroport quand nous ôtons nos vestes et polars en poussant un "ouf" de soulagement... "enfin de la chaleur". Manon malade pour la première fois du voyage, remplit un dernier sac plastic (l'avant-dernier ayant été saisi par le douanier au portique de sécurité). Elle n'a probablement pas écouté ses parents lui dire d'arrêter de chercher des trucs en rue et de mettre ses doigts en bouche. Nous sommes déposés par un taxi à notre "traffic inn hostel", un super coin des voyageurs où nous sommes accostés dès notre arrivée par Odette, la maman "peps" et aussi charmante que le papa d'une famille nombreuse de Québecois bien sympathique en voyage pour 9 mois.  Nous nous fixons rdv le lendemain pour papoter...

samedi 11 mai 2013

Yubeng, treks au coeur des glaciers de la Meili Snow Moutain... Amazing country ! !


Nous partons comme prévu de Shangrila avec le bus de 9h30.  La route qui passe par Benzilan est magnifique mais rude.  Nous traversons les montagnes. La route devient piste par endroit et passe par un col à plus de 4350m. Nous roulons sous la pluie dans les vallées et sous la neige dans les cols. La montagne ressemble de plus en plus à ce que nous avions vu en Inde dans l'Himalaya (Spiti Valley) il y a quelques années.
Nous restons sans voix devant le spectacle qui déferle sous nos yeux.



Et ça ne fait que commencer...

vendredi 10 mai 2013

Immersion dans le petit village tibétain de Nizu et caravane nomade en famille...

Nous quittons Dominique et Maya la veille au soir.  C'est toujours un déchirement quand on a pu partager autant de bons moments ensemble.  Mais par quelle coïncidence, nous rencontrons l'après-midi-même Maréva et Nils qui pointaient leurs nez à la guesthouse pour voir s'il restait un lit pour eux.  Arnaud les accoste et demande d'où ils viennent et où ils vont.  Il leur explique notre plan de départ le lendemain matin pour ce village perdu et leur propose de passer quelques jours là-bas avec nous, pourquoi pas... 

Ce lendemain matin, nous sommes assis dans le minivan avec eux pour 5h de route et de piste à travers les paysages splendides d'un printemps au Yunnan. Kevin, notre hôte, nous attend et nous rejoint à la voiture pour porter nos deux sacs par dessus la rivière jusqu'à sa guesthouse.  Nous ne sommes qu'à 2800m mais le paysage alpin nous porte corps et âme vers les sommets magnifiques et pour certains enneigés.  Le village est tibétain, ses habitants des fermiers animistes en majorité. Partout des animaux: poules, canards, cochons, petits chevaux tibétains robustes, mules, moutons et yacks en troupeau. On vit ici un autre temps et on découvre le tibétain de la campagne. Notre vision de ce peuple si particulier s'affine encore un peu. Nous y sommes bien et y passerons 4 jours en compagnie de Maréva et Nils avec qui nous échangerons des moments au combien précieux sur la philosophie du bouddhisme tibétain qu'ils suivent depuis plus d'un an, puis avec Kevin qui nous partage sa passion pour la région et les tibétains. Nils et Mareva nous accompagneront dans une série de questionnements que nous avons sur le bouddhisme et en particulier le bouddhisme tibétain qu'ils connaissent mieux. Nous n'avions pas imaginé grandir autant avec eux en leur proposant de monter dans notre minibus.  Nous sommes si heureux d'avoir pu ouvrir notre route à leur pas et notre esprit à leur vécu. Nous continuons de vivre à coeur ouvert à la rencontre (notre fil rouge du voyage). Nous nous nourrissons de cette simplicité de relations si intenses et en gardons tout le bon au plus profond de nous. On tentera d'expliquer dans un futur chapitre à quel point ce voyage est pour nous bouleversant à tous points de vue et tous le temps et les efforts que cela nous demande à deux et en famille pour rester centrer sans ex/imploser. C'est aussi une grande épreuve humaine que nous traversons, nous deux et les filles, chacun pour soi, mais aussi en couple et en famille. Mais revenons-en à Nizu...

Shangrila, nous voilà enfin en plein coeur du pays tibétain !

Tatchitélé Shangrila !
Shangrila, ancienne capitale du Tibet, est l'étape tant attendue du voyage, celle qui nous plonge au beau milieu des prairies de yacks, dans les montagnes enneigées et au coeur de la culture tibétaine vécue au-delà des 3200m.
Il y a 10 ans encore, il n'y avait pas une route qui menait ici.  Les habitants étaient fermiers et éleveurs. Aujourd'hui, une nouvelle ville a été aménagée autour de la vieille ville bien conservée et que les tibétains font vivre par les commerces d'artisanats, des restos proposant de la viande de yack à toutes les sauces ou des danses traditionnelles chaque soir à 18h30'. Chaque soir, des centaines de tibétains dansent aussi dans la nouvelle ville et c'est encore plus authentique comme ambiance parce que les touristes ne s'en mêlent pas. Oui, Shangrila reste ancrée dans la tradition tibétaine, loin de vouloir plaire/paraître pour le touriste. Même le marché de la nouvelle ville vaut le détour.  On y vend les produits de la montagne et les couleurs des costumes traditionnels encore portés partout ici par les jeunes autant que les plus âgés, rendent à cette ville une atmosphère de jamais vu. 
Shangrila est riche. Ses habitants font fortune dans l'élevage des yacks, facilité par la topographie qui offre ici (et c'est rare dans la région) aux cheptels de vastes pâturages à proximité de la ville.  Une tête de yak se vend 1200$... c'est beaucoup d'argent. D'autres font fortune dans le tourisme (guesthouse, tours ou taxi) en plein essor depuis quelques 10 années. 
Ici c'est le printemps mais les sommets aux alentours sont encore blancs et le froid sec perdure. Nous vivons sans chauffage autour d'un feu allumé à ses heures (?!°), entre 2 et 15 C°. C'est dur, les rhums pointent leurs nez et les jouent des filles sont rougies et gercées comme celle des tibétains... mais nous savons que nous serons récompensés.
Nous ne sommes pas au Tibet autonome et cela nous permet de profiter pleinement de cette culture qui peut encore s'afficher sans trop de difficulté par ici. Les tibétains sont particuliers... on attend de mieux les connaître. Voici nos premiers pas chez eux...

samedi 4 mai 2013

Inoubliable trek en famille dans les gorges du saut du tigre !

Nous partons parés de la gare des bus de Lijiang. Nous sommes arrivés aux pieds des gorges à Qiaotou à 10h30, le temps de manger un bon "fried noodle" bien copieux et de déposer nos bagages à la consigne.  Il faisait grand bleu!  Nous étions tout excités de pouvoir faire ce trek si connu et si grandiose.
Nous avons beaucoup hésité car les propos du Lonely étaient très alarmistes sur la difficulté et la dangerosité du trek!  Jean-Yves que nous rencontrions à Dali nous a tout de même persuadés de nous lancer avec les trois filles déjà rodées aux consignes techniques de marche et aux réflexes de sécurité en haute montagne.  Nous plongions dans les décors vertigineux de cette gorge de 3900 m qui sépare les eaux de la Jinsha (rivière) des cimes enneigés de l'Haba Shan (5396m) à l'ouest et du Yulong Xueshan (5500 m) à l'est.
Nous voilà partis pour trois jours de marche dans le sentier supérieur d'une des gorges les plus profondes au monde, elle mesure 16 km de long et plonge à 3900 m.

lundi 29 avril 2013

Bientôt, rdv en pays tibétain !

Nous sommes depuis presque une semaine en haute altitude à quelques 3200m, au milieu des sommets enneigés et des plateaux tibétains foulés par des centaines de yaks.  Il y fait encore froid mais nous sommes déjà plongés dans le printemps tibétain qui pointe son nez.

Nous sommes ici dans notre élément et partons ce matin pour un village tibétain perdu à 5h de route/piste d'ici.  Pas de bus pour y arriver et peut-être reviendrons-nous même à pied et en deux jours avec cheval, à travers les grands plateaux tibétains, les lacs de montagne et plaines de yacks. 

A bientôt pour le récit de cette magnifique étape de notre voyage.

Lijiang, dernière étape importante avant les grands plateaux tibétains et les montagnes du Tibet


Le voyage en bus de Dali à Lijiang nous balade à travers des paysages magnifiques de montagnes arides.  Nous approchons de l'Himalaya, notre pays rêvé, ça se confirme !
Lijiang qui compte aujourd'hui 40.000 habitants, reste aujourd'hui le centre de la minorité ethnique naxi, ethnie matriarcale originaire du Tibet.
La ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999, est la plus touristique de la province mais en vaut le détour. Après un tremblement de terre qui a rasé la ville en 1996, celle-ci a été entièrement rebâtie selon les plans d'un architecte suisse qui a réussit l'exploit d'intégrer modernité et conservation des bâtiments traditionnels. Ci-dessous nos aventures de là-bas...

samedi 27 avril 2013

Dali, deux jours de divertissement au coeur d'une ville fortifiée bien préservée.

Nous arrivons de Kunming par l'autoroute. Nous avons dormi presque la quasi totalité du trajet pour nous réveiller les yeux ouverts sur le lac Erhai Hu (7ème plus grand lac d'au douce de Chine) et sur la chaîne de montagne Cang Shan qui surplombe la ville de ses sommets enneigés à plus de 4000 m d'altitude.  C'est en quelques minutes que nous avons trouvé une très sympathique guesthouse que nous avions repéré avant d'arriver.  Nous étions les seuls étrangers parmi tous des chinois bien amusants.

Quand Dali (40.000 habitants) nous ouvre ses portes, c'est comme un grand parc d'animation ! La ville est très touristique mais nous baignons dans un folklore distrayant à outrance. Les filles courent d'un endroit à l'autre nous réclamant des photos quand elles ne sont pas embauchées par des chinois pour des séances photos ou happées par une attraction ou les hommes et femmes costumées.

 Dali, c'est Top ! 
Pour sortir du rush, comme partout en Chine, prends la rue à droite puis celle à gauche...

Kunming: notre première expérience de couchsurfeurs plus que réussie !

Nous devions passer par Kunming, cette ville branchée et agréable de 10 millions d'habitants, pour faire quelques achats et trouver des billets d’avion pour passer de Shangrila à Chengdu en 1h40 plutôt qu’en 3 jours de bus. En deux jours, le tout était pesé et emballé. Mais l’expérience la plus intéressante de cette courte étape était notre entrée dans le monde des couchsurfeurs (notre profil de famille).  Le système propose que tout qui le veut, accueille gratuitement chez lui le voyageur de passage.  Il lui offre un moment au coin d’une table pour parler de la culture locale, un couvert, une visite de la ville ou autre.  Ci-dessous, en voici quelques brefs échos.

mardi 23 avril 2013

Les rizières de Yuanyang, les pieds dans l'eau et la tête dans les nuages, mais tant de belles couleurs !


Le voyage s'est très bien passé encore. Les filles ont vraiment la route dans les trips à présent. Les longs voyages de jour ou de nuit n'ont plus de secret pour elles. C'est l'aventure simplement et elles en redemandent. Elles s'adaptent à tout, avancent et savourent.  C'est un vrai plaisir pour nous. Nous arrivons ce jour-là dans les plus belles rizières de Chine.

Vue de notre terrasse à Duoyishu
Nous arrivons sur place en fin de journée sous un grand soleil que nous ne reverrons plus du séjour. Nous nous rendons à la guesthouse de Jacky (assistant d'Olivier Follmi sur le documentaire du fleuve gelé au Laddhak), mais tout est complet.

Cath et Maxime foncent à travers le petit village à la recherche de chambres.  Nous trouvons facilement un dortoir et deux chambres à l'auberge de jeunesse en amont du village, avec une magnifique vue sur les rizières.




samedi 20 avril 2013

La terre a tremblé, mais dans la province d'à côté.

Pas de souci pour nous mais une pensée pour les Chinois endeuillés, blessés ou délogés. Nous avions 51% de chance que le séisme touche la ville où nous sommes (Lijiang) dans les 15 jours. Dans les écoles, les exercices d'évacuation étaient à l'ordre des jours passés.

Mais nous avons probablement échappé au pire puisque le séisme a touché la province d'à côté. Nous y serons (à Chengdu) dans quinze jours... nous avons donc échappé aux secousses.

Fascination au pays de l'ethnie Dai, de Jinghong à Jianshui !

Nous voilà en Chine depuis maintenant presque 3 semaines.
Amusant ce passage de frontière où nous n'avons déjà rien compris... "fermez les fenêtres du bus" nous faisaient-ils comprendre...  Mais comme en Chine on ne comprend rien et qu'ils ne comprennent pas qu'on ne comprend pas et continuent d'insister en chinois comme si nous étions parfait bilingues... résultat des courses: on n'a pas fermé les fenêtres et on s'est pris la douche... de produit désinfectant... Bienvenue en Chine, on est tous les 5 morts de rire, ambiance! De l'autre côté de la barrière, un autre monde: une route droite, des fleurs, des bâtiments modernes derniers cris...

Depuis cet instant, nous savourons l'extrême gentillesse des chinois, leur sens du devoir bien fait (on ne laisse pas une famille de touristes en rade) et cette façon de tout faire autrement que nous qui nous intrigue et nous amuse énormément.



lundi 8 avril 2013

Demain nous partons pour les plus belles rizières de Chine


Nous voilà dans une Chine fascinante. On hallucine partout !



Dans le grand temple de Confucius à Janshui.
Nous sommes en Chine depuis 5 jours à peine. C'est reparti pour du gros cette fois parce que la Chine nous apparaît comme complètement fascinante.

On commence par un petit jeu de "Qui est-ce?" (voir ci-dessous, cliquez sur plus d'infos) tout en vécu et la suite du livre en images fascinantes arrive dans les prochains jours.

mardi 2 avril 2013

Devant nous la Chine !

Nous passons demain matin en Chine et ne savons à quelle sauce nous serons mangés...

Si les nouvelles n'arrivent plus à partir de demain et pour 6 semaines, c'est simplement que nous aurons été censurés, sans autre inquiétude. C'est le lot de plusieurs voyageurs, nous verrons demain ce qu'il en est pour nous.

A bientôt pour d'autres nouvelles!

Le Laos, notre bilan, notre feedback !

La République (démocratique) populaire du Laos... 

Depuis notre premier soir au Laos chez l'habitant et pendant nos 2 mois de séjour ici, le pays a parfaitement correspondu à nos attentes de voyage.  Nous n'avons pu échanger seulement qu'avec une seule association, mais on nous avait prévenus... sans doute le signe des mentalités encore étouffées par la sévère révolution communiste et des gens qui restent prudents face à ce régime fort.

lundi 1 avril 2013

Remontée des rapides de la Nam Ou à travers la jungle, à la rencontre des villages ethniques

La Nam Ou est une rivière que certains qualifient de "plus belle" encore que le Mékong ou que l'Irawady. Elle prend sa source au Laos, à la frontière de la Chine et traverse une jungle profonde dans des décors époustouflants sur quelques 448km, avant de s'échouer dans le Mékong à hauteur des grottes de Pak Ou, près  de Luang Prabang.

Et pourquoi ne pas remonter la Nam Ou à travers la jungle, pour se rapprocher de la Chine, plutôt que de prendre des bus de ville en ville! L'idée vient de Catherine, mais était-ce bien réaliste?  Cela représentait plus de 16h de bateau, à remonter des rapides parfois importants, à travers une jungle profonde et en s'arrêtant dans des lieux à ce point reculés qu'on n'y accède parfois que par bateau.  Autour de nous, que des villages de minorités ethniques, Kamu sur les berges et Akha dans la jungle sur les hauteurs des majestueuses formations de karst.

Puisque nous aimons l'aventure et l'expérience authentiquement nature et culturelle, puisque les enfants sont en santé et près à assurer les heures de bateau et la marche, puisque nous sommes en compagnie de Max et Hélène, un gage de sécurité en cas de pépin, on fonce... droit devant... 10 jours dans les rapides de la Nam Ou. Nous naviguerons sur l'or et dans les algues vertes tant recherchées par les autochtones, à travers la jungle et à la rencontre des minorités ethniques, pour se rapprocher de la Chine !

jeudi 21 mars 2013

On s'enfonce dans le nord du Laos. Les nouvelles arrivent.

Nous sommes en compagnie des MaNoHé, Maxime et Hélène, Manon (de l'âge de Manon et Noé (de l'âge de Camille). Ils sont en chemin depuis presque 2 ans. Nous voyagerons ensemble jusqu'à la fin de la Chine pour notre plus grand bonheur et celui des filles (pendant 2 mois).

Nous avons quitté hier par bateau la magnifique ville de Luang Prabang (ses temples et ses moines), classée au patrimoine mondial de l'humanité. Nous avons remonté la rivière de la Nam Ou pendant 7h, entre paysages splendides et des centaines de chercheurs d'or. C'était sublime ! 
Nous sommes à présent à Nong Khiaw pour quelques jours avant de continuer sur la rivière, vers des régions qui ne sont plus accessibles que par bateau.

Ici les connexions internet se font de plus en plus rares, mais nous tenterons de faire suivre les nouvelles. Les décors sont époustouflants.  Nous vous partagerons les souvenirs et garderons les pépites.

Luang Prabang et quelques-uns de ses plus précieux moments de vie

Nous sommes sortis de notre bus de nuit à 5h30' du matin, après 9h de trajet sinueux 
sous les étoiles et à travers les montagnes.  
Nous arrivions dans une sensation de froid 
qui nous avait quittée depuis le Népal.  
Nous voilà dans ce qui fut la capitale royale du Lan Xang (royaume du million d'éléphants) du 14ème siècle à 1946, même si la capitale effective était Vientiane à partir de 1563. 
Plantée en bord du bord du Mékong 
et enchâssée dans un environnement montagneux, Luang Prabang est peu peuplée, environ 70 000 habitants, encore a préservé son aspect originel. Elle est un site du patrimoine mondial de l'humanité depuis  1995.

On s'est laissé porté au rythme tranquille de la ville, baladé d'un temple à l'autre, sillonnant les rues piétonnes, passant des maisons coloniales au marché artisanal ou aux plages du Mékong et de la Nam Khan où les moines se divertissent en fin d'après-midi.  Les environs sont truffés de petits villages bien paisibles qui cachent des grottes et des chutes d'eau magnifiques. Voici quelques ambiances d'une de nos journée à Luang Prabang...

mardi 19 mars 2013

Quatre jours en Thaïlande et voyage surréaliste entre mythologie hindouiste et bouddhisme.

Pour des raisons purement stratégique de renouvellement de visa laotien, il nous fallait repasser en Thaïlande pour ré-entrer ensuite sur le Laos. 
Ce matin-là, de Vientiane, nous avons pris un tuk-tuk, puis un bus et encore un tuk-tuk pour rejoindre Nong Kai en Thaïlande.  Dans les deux sens, le passage de frontière est comme pour rire. Il faut dire que les filles sont parfaitement drillées pour saluer, remercier voire amadouer les douaniers qui tombent maintenant systématiquement sous le charme de leur joie et bonne humeur bien affichée. 
Nous pensions encore visiter là-bas des projets avec qui nous avions pris contact. Mais maqués par la fatigue due aux séjours répétés chez l'habitant et déplacements longs et fastidieux au sud-Laos, nous en avons pour finir profité pour nous reposer et visiter le parc des statues... une bien étrange curiosité, un paradis pour nos enfants !  
Voici en images...

vendredi 15 mars 2013

Deux semaines à Vientiane... pour ne rien faire !

Sous le tutorat français en 1828 (symboliquement très différent d'une colonie et les Laos en sont fiers!), Vientiane compte alors 9.000 habitants. Dans l'après-guerre, plusieurs français s'y réfugient et dans les années 70, Vientiane devient une ville peuplée de dits agents secrets, espions et correspondants étrangers où tout peut arriver, tant dans les discos bars que dans les rues.
En 2004, la ville ne compte encore qu'un peu plus de 700.000 habitants, mais elle accueille le 10ème sommet de l'ASEAN dont elle fait partie et en 2009 les jeux d'Asie du sud-est.
Si Vientiane n'était qu'une petit bourgade il y a deux ans encore, ne comptait que quelques rues bitumées et plus de vélos ou de tuk-tuks que de voitures, il n'en est plus rien aujourd'hui.
Nous trouvons cependant encore une ville tranquille, sans un mendiant (du jamais vu ailleurs et probablement le signe du régime communiste encore très fort!). Le nombre de voitures et de 4x4 tout neufs augmente de plus belle et la ville en plein essor, changera encore radicalement de visage d'ici 2 à 5 ans, nous précisent ceux qui y vivent depuis des années.

Voici en image ci-dessous !

samedi 2 mars 2013

Invitation à la maison, chez des enfants parrainés par "Enfants d'Asie" !

L'éducation est un droit fondamental. Cette phrase raisonne comme une évidence en Belgique ou l'école est gratuite et obligatoire, où l'on ne se pose souvent plus la question d'y aller ou non et où les directeurs oublient parfois que l'éducation représente encore pour certains un coût qui pèse lourd dans le budget des ménages..
Ici en Asie, la question se pose parfois pour chaque enfant.  Il est courant que certains enfants travaillent et que d'autres aillent à l'école. Mais la scolarisation d'un enfant représente alors des coûts en plus et des revenus en moins pour la famille. La survie des membres du ménage est mise en question.  Alors...

Qui d'entre-vous ne s'est pas vu proposer au moins une fois dans sa vie, de parrainer un enfant quelque part dans le monde. En voyage à la rencontre des projets menés pour les enfants d'Asie, nous ne voulions croiser ces nombreux enfants parrainés, sans comprendre mieux leurs réalités et l'impact du parrainage sur leur quotidien et leur avenir. Suite à nos recherches, nous avons été orientés par Alice (une voyageuse blogueuse),  vers Luc (responsable des programmes sur le Laos) qui nous a confiés à Lattanaphone vivant ici à Vientiane.  Quand les bonnes volontés se rencontrent, tout devient possible. Alors grâce à Alice, Luc et Lattanaphone, nous avons découvert une toute nouvelle réalité.

Ci-dessous, le résumé de notre visite des enfants parrainés par le projet d'"Enfants d'Asie".

vendredi 22 février 2013

Notre vie chez l’habitant : journée type pour une immersion totale !

L’expérience est fascinante, digne de certains films-documentaires qui nous ont déjà fait rêver. Pourtant, c’est notre réalité de quasi tous les jours depuis notre arrivée au Laos.  Nous sommes aujourd’hui à Vientiane, contents de nous (re)poser un peu. Nous avons aussi retrouvé une connexion internet évidemment inexistante dans les villages.  Voici en quelques mots, la vie rurale du sud et centre-sud Laos.

jeudi 21 février 2013

Pour nous qui rêvions d’aventures et d’authenticité, voilà qu’on est servi !!!

De Pakse à Ta Khaek, de Tha Kaek à Ban Konglor et de Ban Konglor à Ban Na… c’est pas une sinécure ! 
Comment appeler cette région du centre sud Laos, celle que les guides touristiques n’ont exploré qu’il y a trois ans à peine, celle que les vieux bus locaux sans air-co atteignent depuis le sud après 10 à 17h de voyage pour parcourir un peu moins de 400 km, cette région des magnifiques et impressionnants récifs karstiques noirs et austères, surgissant des plaines de culture de riz et de tabac et vomissant de partout des eaux plus pures et limpides que partout ailleurs au Laos. Cette région enfin où les voyageurs que nous croisons disent comme nous qu’ils savent quand ils partent, sans trop savoir où ils vont, ni quand ils reviendront. Ici les guides sont imprécis et la communication par les mots avec l’habitant  pratiquement impossible sinon en lao… bonjour l’aventure ! 

vendredi 15 février 2013

Deux jours à travers les spectaculaires paysages du plateau des Bolovens



Les plateaux de Boloven sont à une altitude de près de 900 m où il fait bon de vivre.  La nature y est propice aux plantations de thé et de café.  C'est une région rurale et reculée, une des plus pauvres du Laos.  Avec ses différentes ethnies, elle reste une région très authentique du Laos.
Nous avons passé 2 jours à nous balader au milieu des plantations de thé et de café, puis à plonger dans les spectaculaires chutes d'eau du plateau des Bolovens.

mercredi 13 février 2013

L'île de Don Daeng, une expérience forte et totalement authentique chez l'habitant

Nous quittions ce matin la Thaïlande, en quête d'une immersion la plus totale auprès de l'habitant au Laos. Nous passons la frontière et prenons un "jumbo" (sorte de camion bus) pour Champassak dans le sud du Laos. Arrivés sur place vers 13h, nous fonçons vers le centre d'information pour demander un bateau qui pourrait nous larguer sur l'île d'en-face.

Il aura alors fallu 10' de traversée d'un Mékong su-per-be, puissant et tranquille à la fois, pour se faire larguer sur une plage de sable blanc et brûlant de quelques 300 m.  Nous portons nos sacs sous un soleil de plomb et arrivés sous les palmiers du bord de plage, nous suivons la consigne: prononcer le mot "homestay".

Un homme d'un certain âge arrive et nous prononçons le mot magique.  Pas un mot d'anglais en dehors de celui-là et encore, il ne semblait pas comprendre puisqu'il nous emmena d'abord dans un bâtiment communautaire.  A force de persévérer, en courant à droite et à gauche dans le village, laissant les filles derrière nous jouer dans le sable, nous voyons arriver une femme qui nous invite à la suivre... nous y étions, dans cette famille qui mettra tout sans dessus dessous pour nous recevoir en toute simplicité et avec un coeur immense.

Nous passerons 4 jours et 4 nuits à gesticuler dans tous les sens pour tenter de communiquer. Les regards et sourires rassurent et amusent chacun. La journée nous travaillons, le papa nous emmènera faire un tour de son île et des habitants, un jour à moto et le lendemain avec son bateau.  Chaque soir, les buffles nous laissent la place sur les plages du Mékong et nous nous baignons avec les enfants du villages qui restent jouer à la maison avec les filles ensuite.

Un reportage dont les mots et images ne suffiront pas à décrire ce que vous pourriez vivre là... un jour!

mercredi 6 février 2013

Bientôt les premières news du Laos. On se régale !!!

Bonjour à tous, nous avons passé la frontière depuis l'est de la Thailande vers le Sud du Laos.  Nous sommes arrivés hier après un trajet un bus dans lequel on a cru qu'on allait suffoquer de chaud.

Nous sommes arrivés à Paksé, puis de Paksé, après un trajet en camion à Champassak et enfin de Champassak, un bateau est venu nous chercher pour nous conduire jusque sur l'ile de Dong Deang au milieu du Mékong.  

Nous vivons un extraordinaire partage avec l'habitant avec qui il est impossible de communiquer par des mots.  Nous sommes logés dans la maison d'une famille avec 4 grands enfants.  Dès notre arrivée, Manon et Camille ont été emmenées en moto pour faire le tour de l’île   Les gens sont charmants et nous vivons une tranquillité que nous n'avions plus connue depuis longtemps.

Vu que nous sommes chez l'habitant, pas de connection internet pendant quelques jours, les nouvelles suivront...

dimanche 3 février 2013

Éléphantesque visite du « Surin project », au milieu de 200 éléphants pendant 4 jours pachydermiques !

En route pour la région la plus pauvre et la moins touristique de Thaïlande, l’Isan.  C’est ici que nous voulions retrouver la Thaïlande d’antan. On a vu les rizières à perte de vue, les buffles d’eau pataugeant partout dans des marres boueuses, les tissages artisanaux de la soie, des cyclo-pousses sillonnant les rues de Ubon, etc.  
Nous avions l’impression d’un retour au Cambodge. Ici, les habitants vivent pleinement les traditions ancestrales. Ils sont réputés pour leur cordialité, leur ardeur au travail et leur sens de l’humour. Leur respect et l’hospitalité font partie intégrante de leur vie. Malgré leur pauvreté, ces habitants sont connus pour être les plus heureux de la nation grâce à l’importance qu’ils accordent à la solidarité et aux liens familiaux.  Pour eux, le bonheur vient de ce que l’on est et non de ce que l’on possède. 
Pour nous sentir vibrer au cœur de cette réputation, nous avons opté cette fois pour un logement chez l’habitant.  Nous sommes arrivés après 3h de train et 1h30’ de camion dans le village des éléphants, nommé Ban Tha Klang où 200 mahouts vivent avec leur famille et leurs éléphants.  L’ambiance est surréaliste puisqu’on trouve des éléphants partout et même dans la cour de l’école. Voici en image !

samedi 2 février 2013

Frissons dans le parc national de Kao Yai pour une rencontre inédite avec sa faune et sa flore !


Deux jours de safari dans Kao Yai national parc avec nos amis belges Nicolas et Isabelle ainsi que Nathalie, pour découvrir en toute intimité la nature et ses secrets parfois bien cachés, d’un des plus beaux parcs naturels au monde. Voici en quelques images...

vendredi 1 février 2013

Et la famille dans tout ça, après presque 4 mois de chemin dans les jambes et dans la tête ?

Nous sommes en route depuis près de 4 mois.  Nous voulions tirer un petit bilan de ce voyage. 
Puisque vous nous posez souvent la question de savoir comment ça va, on vous laisse consulter la carte postale, portrait de famille, côté voyage, santé, alimentation, sécurité, le plus positif, le plus difficile et les projets à venir...

Une semaine à Kanchanaburi, un haut lieu historique de la 2ème guerre mondiale.

Kanchanaburi est une petite bourgade plantée au pied des montagnes qui la séparent de la Birmanie, dans de magnifiques campagnes recouvertes de rizières, de champs de cannes à sucre, de maïs et de manioc. Des échassiers superbes y trouvent largement de quoi se nourrir et accompagnent les vaches et buffles qui flânent sous le soleil, pataugeant lentement d’un manguier à l’autre. 
Un lieu historique important, de retrouvailles avec Nath, de rencontre avec une famille française bien sympathique et de grandes réflexions et conclusions ! 
On s'explique dans notre reportage ci-dessous !

jeudi 24 janvier 2013

Visite du projet de Baan Unrak !


En 1991, Didi travaillait sur un projet d'agriculture dans la région quand une femme lui apporte un jour un enfant qui n'avait ni lieu où aller, ni personne pour s'en occuper.  Didi ne peut refuser mais ignore que d'autres femmes et enfants viendront rapidement la trouver pour demander de l'aide.  Très vite elle prend conscience de gros problèmes de malnutrition dans la région. C'est le début d'une longue aventure à laquelle elle va vouer sa vie entière. Bann Unrak est née en 1991.

mardi 22 janvier 2013

Sangkhlaburi, son village flottant sur le lac, ses éléphants et ses ethnies Môn et Karen: un paradis perdu !!!

(Visite association : Cfr. article à venir Baan Unrak)

Depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948, les ethnies Karen et Môn de Birmanie tentent en vain d’imposer au régime totalitaire l’indépendance que la colonie anglaise leur avait promise. Mais, même si les exécutions ne sont plus au goût du jour depuis l’arrivée d’Aung San Suu Kyi le régime birman a rasé des villages entiers et continue aujourd’hui de les opprimer.
Dans cette région oubliée des touristes en Thaïlande, nous avons pu visiter leurs villages et échanger avec eux via un interprète. Nous avons perçu une petite partie de leur réalité de là-bas et d’ici.

Anouck raconte en dessin sur "Regards d'enfants"

Le lac de Sangkhlaburi, une danseuse apsara, ...

samedi 19 janvier 2013

Nos jours de fièvre folle à Bangkok !

Nous sommes restés waouw devant la grande Bangkok, cette capitale hyper branchée du sud-est asiatique, sans cesse distraits par cette foule de plus de 8.000.000 de personnes qui s'agitent sur les marchés, dans les magasins de luxe, dans les taxis, bus, tuk-tuks,   taxi-bateaux, pousse-pousses etc... , dans les bureaux qui poussent comme des champignons et plantent leurs enseignes un peu plus près des étoiles à chaque fois, puis encore dans les pagodes et sites historiques qui ont appris à cohabiter en presque parfaite harmonie avec ce monde fou qu'ils continuent de transcender malgré tout.
On resence en fait 14.000 habitants dans l’agglomération de Bangkok, autant que le nombre de touristes que le pays enregistre par an... Alors si t'as pas peur d'être considéré comme un touriste quelques minutes, si t'as pas peur du bruit, de la pollution, de la foule complètement crazy, des gens de tous les styles et si tu peux résister d'acheter la moindre petite chose dont tu rêves et que tu n'as jamais trouvé nulle part, alors, alors seulement clic sur "la suite"...

mercredi 16 janvier 2013

Cambodge, nos impressions personnelles, notre bilan !


Il faut imaginer qu'en quittant un pays industrialisé, agité et développé comme la Belgique (...la Thaïlande), 200 m derrière le poste frontière, vous croisiez d'un seul coup des dizaines d'hommes torses nus poussant d'énormes charettes chargées à plus de 10 m de hauteur, des enfants courant partout autour de milliers de déchets qui jonchent les abords des chemins et polluent les campagnes les plus reculées, plus de vélos que de voitures, des chars à boeufs en lieu et place des tracteurs et des sourires tirés jusqu'aux oreilles par des gens qui vivent au rythme lent et exclusif de l'agriculture et de la pêche et qui se déplacent sur des pistes plutôt que des routes.

Bienvenue au Cambodge !

mardi 15 janvier 2013

Flash back sur l'extrême sud Cambodge, Koh Kong ou le pays des grands aventuriers !

Nous récupérons un peu de temps pour boucler le récit de notre périple au Cambodge (notre bilan suivra...).

Koh Kong est située à l'extrême sud ouest du Cambodge. Pour y arriver nous avons du traverser la deuxième plus grande forêt vierge d'asie du sud-est (l'autre se trouvant en Birmanie). Nous avons donc parcouru les 350 km de l'unique route tracée à travers la forêt des Cardamones pour y arriver. Peuplée de tigres, d'éléphants encore sauvages, la forêt est victime de la coupe de son bois tropical et du braconnage. Le pangolin (petit tapir) en est la première victime. Il est vendu vivant au prix de 1000$ (plus d'un an de salaire) au Vietnam et en Chine...
La Kho Kong était encore isolée du reste du Cambodge jusqu'à la construction du 4ème pont qui enjambe les larges rivières, terminés en 2008.  La ville entretenait alors plus d'échanges avec la Thaïlande que le Cambodge.
Rendez-vous en terre oubliée, au pays des aventuriers...

vendredi 11 janvier 2013

Nous quittons Bangkok demain pour un nouveau projet...

La suite et fin Cambodge arrive bientôt avec un petit coup d'oeil sur Bangkok. 

On sort de 3 jours de frénésie sur la capitale et... on s'est éclaté au fil de découvertes inattendues, en compagnie de Marc et Dom (oncle et tante d'Arnaud). On espère mieux dormir cette nuit que les deux précédentes parce qu'il est surprenant/honteux/écoeurant de voir à quel point certains se transforment en (sâles) bêtes humaines par ici (quartier hyper toutou de Bangkok), une fois la nuit tombée (ce matin on appelait la sécu pour ramasser un mec complètement bourré, endormi devant notre porte... et on vous passe les détails de la nuit).

Demain on rejoint un projet mené pour des enfants réfugiés birmans en Thaïlande, dans une région très tranquille et pas touristique.  Nous sommes pleins de questions sur cette nouvelle réalité pour nous. On espère vous en partager quelques réponses.

Nous serons sans doute plus au calme pour avancer sur le blog les jours prochains...

A bientôt !


mardi 8 janvier 2013

En route pour Bangkok ce matin...

Nous quittons le Cambodge par l'extrême sud ce matin, par tuk-tuk-minibus-bus puis re tuk-tuk... Nous retrouverons Bangkok ce soir. On n'a rien réservé comme moyen de transport mais ça devrait passer...

Bientôt notre bilan sur ce pays d'apparence fascinante, mais si interpellant quand on l'écoute de l'intérieur.

dimanche 6 janvier 2013

Voyage au sud Cambodge: Kampot au fil de l'eau !!!

Après quelques 5 heures de bus de la capitale, nous arrivions dans le sud du Cambodge.  Kampot, une agréable petite ville coloniale de province où il y fait bon vivre.  Elle se situe entre mer et montagne, avec une rivière qui la traverse et lui donne une situation stratégique au coeur de cette région prospère du pays.  On y pêche énormément, on y produit du riz en saison des pluies, du sel dans les mêmes parcelles en saison sèche, du poivre qui comme le sel est exporté en Europe et aux Etats-Unis.

Nous y avons trouvé une adresse magnifique, celle de "Les Manguiers". Une guesthouse familiale tenue par un couple  franco-khmer avec enfants du même âge que Anouck et Manon... un régal de mixité linguistique franco-khmer !  Ambiance familiale assurée au travers des jeux et animations menées par Jean-Yves (le papa), en toute simplicité.
Nous y avons passé 7 jours farniente alternant visites des réserves naturelles des plantations de poivre et des productions de sel, promenades à vélo dans les campagnes, en bateau et en kayak sur la rivière, baignades en mer ou dans la rivière à toutes heures du jour et repas quotidiens aux fruits de mer dignes d'une table d'hôte. Nous y passions aussi les douze coups de minuit sur un lâché de lucioles (capturées sur la rivière dans l'après-midi)... cela nous changeait des feux d'artifices et serpentins.

La vie à Kampot et environs en image, cela donne ceci...

vendredi 4 janvier 2013

En famille au coeur du projet "Pour un sourire d'enfant" à Phnom Penh

Difficile de décrire l’ampleur de l’émotion immense qui nous a envahis en franchissant le portail d’entrée de l’organisation « Pour un Sourire d’Enfant ». Nous avions déjà beaucoup lu sur le projet et nous étions préparés depuis la Belgique. Nous en avons vu des réalités fortes et de beaux projets, durant nos années d’expatriation et de voyages. Mais malgré tout, nous retenions à peine nos larmes devant la force de ce que « Papy et Mamy » (Christian et Marie-France initiateurs du projet) appellent si justement « une véritable machine à enrayer la misère ».

Nous y avons passé 5 jours en famille et avons eu la chance d'y rencontrer Papy et Mamy.  Nous avons aussi  passé beaucoup de temps avec deux des soeurs de Marie-France, membres actives depuis le début et membres du Conseil d'Administration de PSE.  
Elles ont toutes deux passé tout le temps qu'il nous a fallu pour comprendre au mieux la réalité des enfants, la passion partagée de Christian et Marie-France et les rouages du projet dans ses arrières coulisses.  Merci à vous deux du fond du coeur Marie-Christine et Marie-Yvonne !
Voici la chambre familiale qui nous attendait
à l’extrémité du bâtiment des filles
Mais tout a commencé à quelques mètres d'ici, en 1995... voici notre photo reportage: