L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

vendredi 1 février 2013

Une semaine à Kanchanaburi, un haut lieu historique de la 2ème guerre mondiale.

Kanchanaburi est une petite bourgade plantée au pied des montagnes qui la séparent de la Birmanie, dans de magnifiques campagnes recouvertes de rizières, de champs de cannes à sucre, de maïs et de manioc. Des échassiers superbes y trouvent largement de quoi se nourrir et accompagnent les vaches et buffles qui flânent sous le soleil, pataugeant lentement d’un manguier à l’autre. 
Un lieu historique important, de retrouvailles avec Nath, de rencontre avec une famille française bien sympathique et de grandes réflexions et conclusions ! 
On s'explique dans notre reportage ci-dessous !

Le bourg est principalement connu pour son histoire tragique durant la deuxième guerre mondiale, quand les Japonais réquisitionnèrent des prisonniers de guerre et des travailleurs du sud-est asiatique, pour construire en 16 mois et à la main, un pont de 300 m au-dessus de la rivière Kwai et son long (415 km) chemin de fer de la mort (100 000 travailleurs y trouvèrent la mort) qui devait relier la Thaïlande à la Birmanie à travers une jungle profonde. Tout cela pour 20 mois de train train quotidien, avant d’être bombardé par les alliés. 
Mais à Kanchanaburi, nous retrouvions aussi Nathalie pour quelques jours. Elle entrait dans ce challenge redoutable de partager l’intimité d’une famille en vadrouille depuis près de 4 mois.  Mais nous nous connaissons si bien que la rencontre en ces lieux insolites a vite engagé beaucoup de bien-être et d’intenses échanges.  Ensemble, nous avons partagé quelques jours la route avec Nelly, Stéphane et leur petit Gabin autour du monde pour presque 2 ans. 
Au programme, pas de volontariat ni de visite de projets, mais la visite du musée de la deuxième guerre mondiale, son train de la mort, un centre de méditation (un couvant de nones bouddhistes), ses temples, ses campagnes à pied et à moto, puis son magnifique parc d’Erawan. Plus d’info en image ci-dessous, sur cette ville qui nous a si peu charmés qu’on a fini par décider de quitter définitivement les routes touristiques de Thaïlande. Nous laisserons le nord et bifurquerons pour l’est. On s’explique ci-dessous…
A Kanchanaburi, la réplique miniature de la rue la plus touristique de Bangkok rend à la ville des allures décalées voire obscènes avec son tourisme sexuel western quinquagénaire ou sexagénaire affiché. Cela sans compter sur les cars entiers de touristes russes qui débarquent en bikini et strings de bain pour une rando de 2 km au fil de l’eau dans une jungle magnifique (beurk, Kanchanaburi ne les mérite pas !). S’ajoute au cocktail, une pléthore d’agences de voyage qui proposent autant de tours possibles et imaginables. Enfin, à moins d’être planqués dans une guesthouse au calme (et nous avons déménagé en cours de séjour), vous goûterez aux sons interminables des karaokés flottants sur la rivière, envahis par les fêtards thaïs du weekend, qui remontent les 130 km de Bangkok en Haley Davidson accompagnés de femmes et enfants dans leurs 4x4 reluqués pour l’occasion. Bref, c’est décidé ! Nous quitterons définitivement les routes de la Thaïlande touristique et partirons désormais chercher l’authenticité dans la province de Lisan, la moins touristique du pays, pour des séjours et du volontariat chez l’habitant.

Lors d'une balade de 2-3h,
nous avons traversé les villages et leurs campagnes à pied.
Derrière les montagnes qui nous séparent de la Birmanie.
Une paysanne qui scrutait ses champs de lotus ici derrière elle. 
Les filles dans un champs de manioc.
Les thaïs semblent s'en servir plus comme carburant que pour le manger. 
Un homme dans sa barque cueille des fleurs de lotus
pour les vendre sur le marché.
C'est un véritable business dans les campagnes
vu le nombre de fleurs déposées dans les temples. 

Coucher e soleil sur les rizières à Kanchanaburi.
Le lendemain nous partons visiter un centre de  méditation
à quelques 2h de bus de Kanchanaburi.
Des nones bouddhistes nous reçoivent et nous guident chaleureusement.
 Elles sont ravies de voir les enfants.
Nous rentrons via le train de la mort.
La technicité du chantier à l'époque tient de la prouesse !
Il faut imaginer que la voie a été tracée dans une jungle profonde. 
De retour à la guesthouse, nous nous rafraîchissons dans la piscine
qui donne sur la rivière et ses varans.
Le soir au resto les filles font les poubelles pour y ramasser les capsules de bouteille
et se lancent dans un jeu de dame avec le copain Gabin.
Le lendemain nous partons débusquer un temple dans les campagnes
 à 40' de moto. L'expédition avec 4 motos, pour nous, Nath et la famille de Gabin !



Nous terminons notre journée à moto,
sur le pont de la rivière Kwai ici derrière les filles. 

Départ pour une balade au fil des cascades du parc d'Erawan. 











La nature impressionne !





Jeu de cache cache par-dessous une cascade.


Mais toute bonne chose a une fin.  Nous devons quitter Nelly, Stéphane et Gabin.
Nous continuons avec Nathalie pour un parc naturel.

On est fatigué et dans le train on récupère en prévision de demain. 













2 commentaires:

  1. Salut à vous
    Nous sommes heureux de vous avoir rencontré.
    On vous embrasse, et à bientôt sur le chemin

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour
    Serait il possible d avoir l adresse de votre guest house sur kanchanaburi ainsi que le nom de la ballade à pied que vous avez fait de 2h30 autour. Les deux premières photos de la campagne sont superbe. Nous n avons que 4 jours pour voir la campagne après 3 jours de congrès sur Bangkok. Ce qui nous intéresse c est la campagne profonde, les rizières et ces paysans. Merci sandrine

    RépondreSupprimer

Fais-nous un clin d'oeil, c'est tout simple et ça fait plaisir !