L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

dimanche 6 janvier 2013

Voyage au sud Cambodge: Kampot au fil de l'eau !!!

Après quelques 5 heures de bus de la capitale, nous arrivions dans le sud du Cambodge.  Kampot, une agréable petite ville coloniale de province où il y fait bon vivre.  Elle se situe entre mer et montagne, avec une rivière qui la traverse et lui donne une situation stratégique au coeur de cette région prospère du pays.  On y pêche énormément, on y produit du riz en saison des pluies, du sel dans les mêmes parcelles en saison sèche, du poivre qui comme le sel est exporté en Europe et aux Etats-Unis.

Nous y avons trouvé une adresse magnifique, celle de "Les Manguiers". Une guesthouse familiale tenue par un couple  franco-khmer avec enfants du même âge que Anouck et Manon... un régal de mixité linguistique franco-khmer !  Ambiance familiale assurée au travers des jeux et animations menées par Jean-Yves (le papa), en toute simplicité.
Nous y avons passé 7 jours farniente alternant visites des réserves naturelles des plantations de poivre et des productions de sel, promenades à vélo dans les campagnes, en bateau et en kayak sur la rivière, baignades en mer ou dans la rivière à toutes heures du jour et repas quotidiens aux fruits de mer dignes d'une table d'hôte. Nous y passions aussi les douze coups de minuit sur un lâché de lucioles (capturées sur la rivière dans l'après-midi)... cela nous changeait des feux d'artifices et serpentins.

La vie à Kampot et environs en image, cela donne ceci...


L'eau est partout.  Les barques amarrées dans les mangroves
trahissent une présence humaine pourtant si rare par ici. 

Un pêcheur dans les mangroves.
Celui-ci se prépare pour une sortie de pêche dans la rivière.
Sortis du maquis, les habitants se déplacent agilement sur l'eau
dans des troncs d'arbres creusés à la main.
D'autres habitent à même la berge.
Toutes les habitations au Cambodge sont construites sur pilotis. 
Les enfants sont en grandes vacances.
Ils profitent de la vie rurale et jouent dans la rivière
en attendant de remonter sur Phnom Penh pour reprendre l'école. 
Les plus fortunés ont pu s'acheter un rafiot pour descendre la rivière en
15' vers la mer et 2h encore pour atteindre les zones de pêche situées au large. 
17h, des dizaines de ces bateaux sortent des mangroves et se lancent
à l'eau.  Sous équipés, le métier est plus que risqué.
Leurs gros moteurs bruyants nous réveilleront le lendemain matin,
à l'aube, sur leur chemin du retour à la maison.
Et pendant ce temps...

Nous nous perdons dans les campagnes profondes, 
et nous nous posons pour pique-niquer à quelques kilomètres de là.
De retour dans l'après-midi, la famille cambodgienne qui nous
reçoit a préparé un sucre de palme (le sucre du palmier).
Posé sur une morceau de bambou,
il se délecte comme un bâton  de candi.
Ici, Anouck et son amie cambodgienne Sylvette.
Chaque après-midi, tout le monde saute à l'eau.
On en oublie l'heure.
La nuit tombée nous rappelle qu'il est temps de passer à table. 
Sous des paillotes sur pilotis levées sur la  rivière,
nous  savourons les fruits de la mer et des jardins.




Le lendemain matin, nous partons pour l'aventure: découverte des mangroves en kayak !

Derrière les mangroves, une pagode. Les paysages sont magiques. 
Les jeux de lumière sont exceptionnels sur l'eau,
dans et sous les mangroves.
Elles sont partout, tantôt larges, puis étroites, ensoleillées ou sinistres
et troublent par moment le sens de notre orientation. 
Nous sommes sauvés, à la nuit tombée,
nous retrouvons le cours de la rivière.
Il nous reste 4 km de descente à la rame,
avant de retrouver notre pied à terre. 
Le soleil se couche...

 W - "What's day today?"
P - "Today is today"
W - "Oooh yes, it's my favorite day!"
(W.D.)

...et demain sera pour nous, un autre "today".
Nous partons en voyage pédagogique...
Ici, les rizières en saison des pluies sont en cours de nettoyage.
D'ici quelques jours, ils récolteront 400 kg de sel de mer
par parcelle par cycle de production (4 jours).
Le sel est raclé et transporté comme ceci (2x20kg) dans les entrepôts.

Il sera exporté aux Etats-Unis, sur l'Asie et l'Europe.
Partout au Cambodge, on voit les chars à boeufs.
Ils sont les principaux (pour pas dire les uniques)
moyens de tracter, labourer et transporter.
La récolte de riz est juste terminée et ils sont au repos pour quelques mois.
On les voit  brouter et se reposer dans les rizières,
tandis que les familles engrangent la paille de riz
pour les nourrir lors de la prochaine saison.
D'ici vient le poivre, rouge, blanc ou noir !
La dégustation s'est avérée épique...
et Camille d'hurler :"Mais ça pique le poivre!?!?"
et de continuer "Moi j'aime bien le poivre!!!".
Découverte ici des plantes carnivores.
Les filles s'amusent à les stimuler pour les voir se refermer sur leurs proies...
au menu: des petits doigts !
D'où vient la banane?

Comment se forme une mangrove?
Comment poussent les stalactites et stalagmites? 
Découverte, pour la fin d'après-midi, d'une île, l'île aux lapins.
Au-delà de sa plage fréquentée, c'est un désert
qui n'appartient qu'aux familles de pêcheurs.



Les paniers à crabes sont partout
dans l'eau et sur le sable. 
Avec un peu de sens de l'aventure, en plus des plages désertes,
vous trouverez ceci en en faisant le tour à pied. 


et un dernier plongeon l'après-midi avant le retour à la maison...
bien fatigués !








2 commentaires:

  1. Nous on aime bien Kampot et les voyages pédagogiques, les soleils de vos voeux et vos mines réjouies. Puissiez-vous voyager le plus longtemps possible, ça fait tellement de bien de s'arrêter un peu.

    On vous embrasse.

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    Réponses
    1. Merci, on imagine bien, on est déjà en train de préparer notre retour. Ca doit vous changer de l'amérique du sud. On vous embrasse.

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