L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

mercredi 13 février 2013

L'île de Don Daeng, une expérience forte et totalement authentique chez l'habitant

Nous quittions ce matin la Thaïlande, en quête d'une immersion la plus totale auprès de l'habitant au Laos. Nous passons la frontière et prenons un "jumbo" (sorte de camion bus) pour Champassak dans le sud du Laos. Arrivés sur place vers 13h, nous fonçons vers le centre d'information pour demander un bateau qui pourrait nous larguer sur l'île d'en-face.

Il aura alors fallu 10' de traversée d'un Mékong su-per-be, puissant et tranquille à la fois, pour se faire larguer sur une plage de sable blanc et brûlant de quelques 300 m.  Nous portons nos sacs sous un soleil de plomb et arrivés sous les palmiers du bord de plage, nous suivons la consigne: prononcer le mot "homestay".

Un homme d'un certain âge arrive et nous prononçons le mot magique.  Pas un mot d'anglais en dehors de celui-là et encore, il ne semblait pas comprendre puisqu'il nous emmena d'abord dans un bâtiment communautaire.  A force de persévérer, en courant à droite et à gauche dans le village, laissant les filles derrière nous jouer dans le sable, nous voyons arriver une femme qui nous invite à la suivre... nous y étions, dans cette famille qui mettra tout sans dessus dessous pour nous recevoir en toute simplicité et avec un coeur immense.

Nous passerons 4 jours et 4 nuits à gesticuler dans tous les sens pour tenter de communiquer. Les regards et sourires rassurent et amusent chacun. La journée nous travaillons, le papa nous emmènera faire un tour de son île et des habitants, un jour à moto et le lendemain avec son bateau.  Chaque soir, les buffles nous laissent la place sur les plages du Mékong et nous nous baignons avec les enfants du villages qui restent jouer à la maison avec les filles ensuite.

Un reportage dont les mots et images ne suffiront pas à décrire ce que vous pourriez vivre là... un jour!

En attendant seuls le bateau, nous croisons un homme.
On se salue. Les Laos sont spontanés, curieux et très gentils. 
Le quai à l'abandon est désert...
Quelques planches posées sur deux barques de bois
nous permettront de traverser les 500 m de ce Mékong
que nous voyons pour la première fois.
14h, le soleil est de plomb.
Nous sommes débarqués sur une plage brûlante, déserte.
Seuls quelques buffles nous font l'accueil.
Camille trouve le hamac sous la maison...
La famille qui nous accueille nous laisse ses matelas
et dormira dans des hamacs. 
... et ses soeurs travaillent comme chaque jour durant le séjour là-bas. 
Vers 17h, nous partons nager dans le Mékong.
La plage est à quelques pas de la maison et des dizaines d'enfants
alertés de notre arrivée nous y attendaient.
Nous savourons l'instant présent.
C'est notre premier bain dans ce fleuve mythique d'Asie du sud-est. 
Avec nous, les enfants laos s'éclatent !
Le moment est magique...




Le soir, l'accueil passe par l'invitation à table.
Pendant que l'on mange, le papa et la maman (en retrait ici) restent à nos côtés.
On s'observe, se sourit et nous tentons un ou deux mots de notre lexique.
Nous vivrons ici des jours intenses, c'est confirmé.
Riz et pâtes de riz matin, midi et soir !
Le lendemain nous partons à la découverte de l'île.
8 km de plage de sable blanc et 8 km de côte sauvage.
Au milieu, des rizières à perte de vue.
Nous reviendrons les 8 km à pied suite à une chaîne cassée
et une autre qui déraillait tout le temps...
De retour, nous faisons plus ample connaissance à la maison.
Le papa nourrit les poules avec les filles
et nous montre son bateau en réfection,
en nous expliquant avec des geste comment il s'y prend. 
Après avoir écarté ceux qui étaient périmés,
Catherine traduit à l'aide du lexique et de mimes,
les notices en français d'une série de médicaments
qu'ils sortent de leur pharmacie. 
Nous découvrons la maison toute en bois
qui a déjà 50 ans, sa cuisine,
son suit-vapeur pour le riz... 
... et son éplucheur de  noix de coco... manuel et ancestral.
Ce soir-là,  alors que je demandais au papa s'il mangeait du canard
et que nous aimions cela, me frottant le ventre,
voilà que quelques minutes plus tard,
il nous invite à tuer un canard pour le soir...
Le lendemain, nous retrouvons les buffles sur la plage.
Le papa nous sort en bateau pour un tour de l'île au cours de l'eau. 
Les barques sont endormies par la chaleur du soleil au zénith. 
Une femme fait se toilette.
Des potagers longent les berges du Mékong.
Quelques enfants nagent sur les berges.
Les femmes et enfants pêchent.

Ils glissent dans le panier à poissons en osier
 leurs prises de la journée. 
D'autres se déplacent du continent à l'île, de l'île au continent. 
Les buffles se rafraîchiront jusqu'à 16 ou 17h.


De magnifiques dunes de sable fin tombent dans l'eau.

Camille se dégourdit les jambes à la pause...
Nous sortons du bateau
à la recherche d'un temple khmère. 
Et après ceci...
...cela
... et  encore ...


De retour le pied à terre,
Manon pause comme la gardienne du troupeau de buffles
endormis derrière elle.
A nouveau, nous retrouvons les copains dans l'eau.
Les filles font des châteaux de sable
avec le papa et les copains.
Nous observons les pêcheurs.

Le lendemain, le papa nous emmène en moto pour visiter
l'île, ses monastères et ses habitants.
Visite du seul poste de santé de l'île.
Et invitation à partager un repas avec les infirmières.
Plus loin, un jeune moine sonne le gong pour les habitants. 
Le soir les filles retrouvent les copines.
Soirée d'au revoir et échange de dessins, des listes des noms etc. 
Une photo de famille au réveil...
... et un départ émouvant.

A notre arrivée sur le continent, en attendant de reprendre un bateau dans l'après-midi, nous faisons le détour par un autre temple khmère, le Vat Phou de Champassak.



Anouck à la source sacrée.



Nous quittons le sud du Laos et ses merveilles.
Cet après-midi là, nous remontons le Mékong pendant 3h30' pour Pakse.
Nous sommes seuls à bord d'un bateau traditionnel magnifique.
Des fauteuils en osier pour nous pauser
et des rideaux pour nous abriter du soleil.
Les scènes de vie ne manquent pas...
Les barges descendent le cours de l'eau chargées de sable.
La pêche traditionnelle bat son plein.
Ce soir nous serons à Pakse pour vivre
 d'autres aventures sur le plateau de Boloven !









































































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