Chengdu, coup de coeur pour les pandas géants d'Asie, ses parcs et son opéra !

Anouck négocie ses dernières perles avec les tibétaines...

Nous quittons les tibétains et le froid de Shangrila pour atterrir sur Chengdu vers 23h, au terme d'un vol confortable de 1h30'.  Nous y passerons une semaine avant de redécoller sur Bangkok.

... et sans transition, les pandas géants d'Asie !

Au programme de cette dernière étape: la visite aux pandas géants d'Asie (un must pour les petits... et grands enfants!), une virée à l'opéra de Chengdu, une ballade dans le quartier tibétain puis dans les parcs de la ville, Emei Shan et Leishan se sera pour une autre fois et enfin l'école notre éternelle et non moins pesante compagne de voyage...

Il est minuit et il fait 25C° à l'aéroport quand nous ôtons nos vestes et polars en poussant un "ouf" de soulagement... "enfin de la chaleur". Manon malade pour la première fois du voyage, remplit un dernier sac plastic (l'avant-dernier ayant été saisi par le douanier au portique de sécurité). Elle n'a probablement pas écouté ses parents lui dire d'arrêter de chercher des trucs en rue et de mettre ses doigts en bouche. Nous sommes déposés par un taxi à notre "traffic inn hostel", un super coin des voyageurs où nous sommes accostés dès notre arrivée par Odette, la maman "peps" et aussi charmante que le papa d'une famille nombreuse de Québecois bien sympathique en voyage pour 9 mois.  Nous nous fixons rdv le lendemain pour papoter...

Le lendemain nous nous levons fatigués par la courte nuit et les efforts des semaines précédentes. Nous ne ferons rien d'autre que de discuter avec nos amis québecois et nous promener en ville calmement.  Chengdu est une ville à taille humaine, encore aérée, sans aucun attrait particulier. Il faut juste observer les chinois dans leurs habitudes de vie. Et... là... on ouvre encore de grands yeux tout grands sur... ce caractère 3000% décomplexé des chinois.

Nous nous retrouvons dans un parc qui attire les artistes de la ville et les badauds désireux de se changer les idées. Le cocktail rend quelque chose de tout à fait surprenant que nous ne verrons jamais chez nous... Nous avons tourné des vidéos impossibles à mettre en ligne mais qui valent leur pesant d'or.
Hommes, femmes, jeunes ou vieux, en costume, tenue de gym ou mini-mini-jupe, tout le monde s'éclate dans des gestes élancés, gardant un visage sérieux mais appliqué, sur le rythme d'une musique délirante qui mixe le style techno-macina et traditionnel tibétain ici à Chengdu.

Si la musique et les voix stridentes et décalées des chanteurs et cantatrices ne nous crevaient pas les tympans, nous pourrions passer des heures durant à les regarder et méditer sur tout les bienfaits du caractère décomplexé des chinois, ou tout le mal que se font certains chez nous à se juger, regarder et comparer les uns les autres.
Nous prenons un plaisir fou à imaginer les gens danser, faire leur aérobic ou thaï-chi dans tous les espaces publics de Bruxelles chaque matin, midi et soir. A les voir, cela doit faire un bien fou, autant à chaque individu qui prend part à ce jeu collectif, de vivre quelque chose en pleine harmonie.

Les comédiens entrent et sortent des coulisses.

A côté des musiciens, des chanteurs et cantatrices, des groupes de comédiens attirent le plus fort des passants qui passionnés par les prestations costumées et souvent hilares, apportent des fleurs en plastic aux comédiens, comme nous lancerions des savates lors des "ligue d'impro" chez nous.
Nous vivons quelques instants passionnés, sans doute aussi décontractés que contrastés avec une "vie chinoise" qui ne doit pas être rose tous les jours (cfr. notre bilan pays à venir).
Mais nous devons nous écarter tant les filles sont saoulées par l'euphorie et le bruit des prestations.

Même les éboueurs sur leur vélo-poubelle en oublient le travail.

Un peu plus loin sur une place, des fontaines en coeur,

et sur le retour un Carrefour et ses produits de chez nous !

Mais en fait, nous sommes à Chengdu d'abord pour observer les intrigants, mignons, massifs et amusants pandas géants d'Asie. On n'en trouve plus que dans les forêts de Chine, au Sichuan et au Tibet.  Ils ne seraient plus que maximum 2000 rescapés sur terre.  On les connaît par le logo de WWF, mais en vrai, cela donne ceci...

Nous passons de longs moments à les observer.

Ils mangent énormément, essentiellement du bambou dont ils n'ingèrent que le coeur.

Comme les éléphants, leur système digestif doté d'un transit accéléré, ne leur permet pas de garder suffisamment l'énergie de ce qu'ils ingèrent.  Il leur faut donc manger plus pour accumuler les forces nécessaires à... en faire le moins possible pour garder leur énergie à grandir plutôt qu'à courir et s'amuser.  Bref, les pandas ne sont pas super-actifs ou grands sportifs. Cela en plus de leur douceur et de leur poil doux les rend résolument "les animaux les plus mimi du monde".

Ils sont excellents grimpeurs. Audacieux, ils n'ont pas peur des chutes (qui nous ferons rire).  Nous les verrons aussi bons joueurs, à se courir derrière, enchaîner des cumulets ou des parties de lutte câline pour le plus grand bonheur de leurs/nos coeurs attendris et regonflés à bloc pour le reste de la journée.

 

 

Et c'est assez connu, quand on apprécie quelqu'un/quelque chose, on a tendance à s'y identifier;

Et pour ce faire, tous les moyens sont bons...

A côté du panda géant, plus petit mais aussi beau, le panda roux.

Et encore, juste pour le plaisir des yeux et du coeur, 

spécialement pour vous trois Adrien, Guillaume et Maëlle,

puis pour les autres qui aiment aussi nos reportages animaliers !

Eh toi ! Quand tu repasses me voir?

Pour une journée inoubliable en famille, rendez-vous à quelques kilomètres du centre ville de Chengdu, au Centre de conservation des Pandas.

Le parc de Wolong (et un autre parc) serait fermé suite au tremblement de terre que nous avons évité il y a quelques semaine.

Le lendemain soir, après une journée d'école bien studieuse, nous emmenons les filles à l'Opéra de Chengdu.
Un moment fabuleux en famille, autour des clowneries, d'acrobaties, des chants, des musiques, des ombres chinoises époustouflantes et plus inédits encore quand une marionnette se met à cracher du feu ou que les danseurs changent de masquent à plusieurs reprises sans effleurer leurs visages...
Un rendez-vous à ne pas manquer lors d'un passage à Chengdu!

Après une semaine passée ici, nous prenons l'avion pour Bangkok ce midi et gagnerons encore 10C° pour atteindre les 40C° en pleine saison des pluies dans cette mégapole asiatique que nous avons appris à apprécier.  Nous y resterons une semaine le temps de faire nos visas pour la Birmanie, de continuer l'école et de se reposer une nouvelle fois avant de découvrir un nouveau pays.