Le voyage s'est très bien passé encore. Les filles ont vraiment la route dans les trips à présent. Les longs voyages de jour ou de nuit n'ont plus de secret pour elles. C'est l'aventure simplement et elles en redemandent. Elles s'adaptent à tout, avancent et savourent. C'est un vrai plaisir pour nous. Nous arrivons ce jour-là dans les plus belles rizières de Chine.
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Vue de notre terrasse à Duoyishu |
Nous arrivons sur place en fin de journée sous un grand soleil que nous ne reverrons plus du séjour. Nous nous rendons à la guesthouse de Jacky (assistant d'Olivier Follmi sur le documentaire du fleuve gelé au Laddhak), mais tout est complet.
Cath et Maxime foncent à travers le petit village à la recherche de chambres. Nous trouvons facilement un dortoir et deux chambres à l'auberge de jeunesse en amont du village, avec une magnifique vue sur les rizières.
Les décors sont splendides mais le village est terriblement sale. Les gens urinent dans la rue et les latrines s'évacuent droit dans le caniveau à l'air libre puis dans les rizières où les habitants travaillent toute la journée. On est vraiment saisi et Cath est définitivement dégoutée de l'hygiène en Chine !
Nous sommes en pays Hani, une ethnie originaire du Tibet. Cette ethnie que nous avions croisée au Laos (nommée Akha là-bas) aussi, vit dans les montagnes depuis toujours. On ne les voit pas souvent si on ne prend pas le temps de s'éloigner dans les hauteurs. Ici, ils ont mis au point un système d'irrigation complexe de rizières. Celles-ci ont été façonnées au fil des millénaires et continuent à être exploitées par les habitants.
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Les buffles sont rentrés dans les étables. |
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Une petite fille Hani demandait une photo avec Manon. |
Mais le lendemain, la purée de pois nous casse le programme. Nous reportons la visite des rizières au lendemain. Mais le lendemain, le ciel ne se lève toujours pas... et comme ça trois jours durant. Un épais brouillard nous cloue à l'intérieur où il ne fait pas bien chaud non plus. Dès que nous poussons le bout du nez dehors, nos cheveux sont saupoudrés par la bruine si épaisse qu'elle nous refroidi jusqu'aux os.
L'endroit est isolé et peu de touristes y résident encore. Nous l'avions choisi pour cela, mais tout est prêt pour un tourisme chinois de masse qui ne tardera pas à envahir les lieux.
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Les touristes Hani n'ont pas peur du brouillard, eux ! |
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Et nous non plus !!! |
En ballade, Camille se fait apostrophée par une femme qui nous invite chez elle et nous fait essayer un habit qui pourrait lui convenir. Pesé emballé et on repart apprêté !
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Le soir nous nous réchauffons au feu de bois, |
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allumé par la femme du resto. |
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Les filles commencent vraiment à s'émerveiller des paysages. |
Le lendemain, nous partons pour un marché. Nous ne soupçonnions pas le caractère aussi authentique des lieux. Les hommes, femmes et enfants Hani nous offrent une palette de couleurs qui nous ont ébahi.
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Le cordonnier local, rapide et efficace, testé par Max et Hélène sur les chaussures de Noé. |
Nous décidons de rentrer à pied sur les 8 km qui nous séparent de l'auberge de jeunesse. En chemin, à nouveau les surprises sont nombreuses.
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La distillerie locale et son tenancier au narguilé |
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Le boucher local nous retourne les trips au passage |
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Le travail est dur pour les femmes qui n'arrêtent pas entre la famille, les jardins et le marché |
Quelle joie de vous lire, je vous ai perdu de vue pendant quelques semaines, pour m'occuper d'un couple très proche qui se sépare.. Envie de renouer avec les beautés et tout ce que le monde a de bien, à travers vos récits touchants, terriblement humains,on est transporté hors de ce que nous n'avons même jamais pu imaginer!vous êtes profondément attachants,et nés sous une bonne étoile, quelle traversée magnifique avec vos jolies petites filles (presque de là-bas).
RépondreSupprimerJe vous embrasse,
Profitez de chaque instant
A bientôt
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