34C°... à l'ombre du sapin de Noël !

Ambiances de noël
dans un grand hôtel de Siem Reap.

Joyeux Noël !

Sur "Regards d'enfants"

 Anouck raconte...

Bonne lecture !

Nous sommes pour quelques jours au cœur d’une « machine à enrayer la misère » !

Difficile de décrire l’ampleur de l’émotion immense qui nous a envahis en franchissant le portail d’entrée de l’organisation « Pour un Sourire d’Enfant ». Nous avions déjà beaucoup lu sur le projet et nous étions préparés depuis la Belgique. Nous en avons vu des réalités fortes et de beaux projets, durant nos années d’expatriation et de voyages. Mais malgré tout, nous retenions à peine nos larmes devant la force de ce que « Papy et Mamy » (Christian et Marie-France initiateurs du projet) appellent si justement « une véritable machine à enrayer la misère ». 

Ici, plus de 6.000 enfants sont suivis en tout et pour tout, 1.200 sont présents chaque jour en formation et 500 sont même hébergés, les uns "expulsés" de chez eux et ne pouvant être relogés et, les autres, ne pouvant plus risquer un retour en famille sans être négligés, maltraités, abusés, mis au travail dans les décharges ou dans la rue; S’ils sortaient d’ici, seraient vendus par leurs parents sur les marchés de la prostitution ici ou en Thaïlande.

C’est fou, beau, touchant et terrifiant à la fois ! Ce qui se vit ici ne laissera personne indifférent. L’organisation a reçu le prix des droits de l’homme de l’Etat français, la reconnaissance de l’état cambodgien et de l’ONU dont le directeur du PAM qualifie le projet d'exemple mondial. Ci-dessous, le récit de notre arrivée.

En bateau à la rencontre des villages lacustres sur le lac Tonle,

Le lac Tonle Sap est le plus grand d'Asie du sud-est.  Il est une protection naturelle.

Pendant la saison sèche la superficie du lac est d'environ 2 700 km2 pour une profondeur d'environ 1 mètre.

Elle est multipliée par six quand arrive la saison des pluies et la fonte des neiges himalayennes, noyant rizières et forêts. En volume, cela représente une multiplication par un facteur 70.

Le lac est aussi le théâtre des plus grandes pêches de l'Asie du sud-est.

Les villages lacustres sont habités par des pêcheurs qui voient leurs maisons flotter au gré du courant.

Ils conservent le poisson dans des viviers au pieds de leurs maisons et le vendent une fois avoir dérivé le plus proche du Vietnam.

En image, cela donne ceci:

Rencontre de la civilisation Khmère, période angkorienne

Trois jours de visite au cœur des vestiges nous ont plongés au cœur de la civilisation Khmers, en pleine période de prospérité angkorienne qui court de 945 au 13ème siècle. Les rois khmers rivalisaient pour certains avec les 33 divinités hindouistes, tellement ils étaient vénérés par le peuple.  

Angkor, par l’influence de ses rois successifs, basculera d’un style architectural exclusivement inspiré de la mythologie hindouiste à un style hindo-bouddhiste.  L’entrechoc de ces deux « religions » avec la culture khmère donne à l’histoire d’Angkor un grain de magie qu’il est bon de prendre le temps de comprendre. 

L’étendue du site en pleine jungle, les rois avec et sans cœur, l’envergure des constructions (temples, baray - bassin de retenue des eaux-, terrasses des éléphants, sanctuaires, …), le raffinement des pierres taillées, les kilomètres de bas-reliefs, les parades à dos d’éléphants, les prestations des apsaras (danseuses presque divinités incarnées), les animaux à l’état sauvages ou immortalisés dans les pierres taillées, faisaient/font d’Angkor un site majestueux.

Bienvenus aux palais !

Nouvelles photos postées sur l'article "La plus belle fête de l'année: le Tihar et le monastère de Shéchèn"

Pour les plus mordus d'entre vous, de nouvelles photos sur l'article écrit en novembre du Népal: "La plus belle fête de l'année: le Tihar et le monastère de Shéchèn".

Le détour en vaut la peine. Deux reportages sur :
- la fête du Tihar,la plus importante de l'année au Népal.
- le grand monastère de Séchèn, ses moines, les filles et Cath en pleine expérience scientifique avec eux.

Passage de frontières... épique et 1er jour au Cambodge !

Sousdey, teu neak sok sabay te? "Hello, comment allez-vous?"

Nous sommes ravis d'arriver au Cambodge ! Nous retrouvons des visages souriants authentiques et des gens des plus accueillant.  Tout cela au milieu de paysages magnifiques en pleine saison de récolte du riz. Le passage de la frontière a été épique, comme les habituels passages de frontières, lisez plutôt !

Volontariat TCDF, les photos sont là !

La connexion passe mieux du côté ouest de l'île où nous sommes depuis ce matin.  On a un rattrapé notre retard dans le blog.  Bonne lecture !

Cfr. message ci-dessous: "Notre quotidien de volontaire au TCDF".

Rendez-vous dans l'eau pour une partie de snorkeling!

Nous sommes à Tanote beach. Nous y avons passé 5 jours, dans et sous l'eau... Nous avons les coraux et poissons sous les yeux à 2 m dans l'eau depuis la plage.  Mais nous avons aussi pris un petit bateau local sur une journée, pour faire le tour de l'île et de ses plus beaux spots de snorkeling. Pour ceux qui seraient intéressés, Tanote où nous sommes en est un des plus beaux ! 

En voici quelques clichés pris au détour des plongées, vous avez masques et tubas?

Demain nous passons de l'autre côté de l'île pour deux jours, avant de rejoindre la grande Bangkok.

Non à la Birmanie la semaine prochaine, on reporte notre départ !

Nous nous sommes levés ce matin sous un grand soleil.  La mer est d’huile et aux couleurs turquoises. Nous avons déjeuné à l’ombre des palmiers, au bord de la piscine à débordement sur la plage (vue sur mer) et sommes en train de faire l’école, abrités sous les arbres qui déjà transpirent de toutes leurs feuilles face à la mer. Nous étions la semaine passée avec une famille française et sommes maintenant avec une famille suisse, un vrai régal de rencontre à chaque fois et un pur bonheur pour les enfants qui se lâchent en français. 

(désolés pour les photos, la connexion est encore trop faible dans cet endroit isolé de l’île, pour en faire parvenir… cela suivra). 

Mais surtout, cette nuit a été décisive.  C’est enfin décidé, nous n’irons pas en Birmanie la semaine prochaine. Nous reportons notre billet au mois de mai 2013. Pour cause, la Birmanie atteint son pic touristique en décembre et janvier.  C’est la meilleure saison (sèche) pour la visiter.  Jusque-là nous avions tout prévu... mais...

Un coin d'île paradisiaque, sable blanc, coraux poissons et cocotiers, on croit rêver !

Nous étions dans la jungle hier et après une journée où nous avons enfilé: pick-up, minibus, bateau et re-pick-up, nous voici dans un magnifique resort (hôtel), sur un coin paradisiaque de l'île de Ko Tao à 1h30 de bateau du continent.
La piscine est splendide et donne sur la plage de sable blanc, qui donne sur une eau limpide à plus de 30 C°, dans laquelle on trouve coraux et poissons multicolores !  On croit rêver... et si vous ne pouvez pas vous l'imaginer, on vous envoie des photos tout bientôt ! En attendant, on va travailler pour l'école et puis on sort les masques et tubas et on va explorer les fonds marins!

Notre quotidien de volontaire au TCDF (info assoc dans la page associations/rencontres)

Vue de notre chambre. La jungle se réveille.

Nous sommes arrivés il y a une semaine dans cet endroit magnifique que nous vous recommandons d'emblée et par-dessus tout.  Depuis il pleut et nous goûtons aux joies d’une saison des pluies (qui ne devrait plus être…) au cœur d’une forêt tropicale, la jungle.  Ce jeudi fait partie des rares jours ensoleillés que nous avons eu depuis le début du séjour.  Cependant, cela ne nous empêche pas de   nous baigner dans la rivière, même sous une pluie chaude. Mais pourquoi sommes-nous ici, qu’est- ce que le TCDF et qu’y faisons-nous ? 

15 jours de volontariat en pleine jungle ! C'est parti !

Après 11h de voyage en bus (le plus bas de gamme mais quand même...) deluxe et en jeep pick -up, nous sommes arrivés hier soir à Paksong, l'endroit où se trouve la fondation TCDF.  Quelle merveille!!!

Le Népal : Nos feedbacks et impressions après 5 semaines en chemin…

Voici un portrait très rapide et relatif de nos feedbacks et impressions du Népal

Le Chitwan et sa jungle...

Le parc du Chitwan est situé dans les plaines du Terai qui s'étalent au pied de l'Himalaya, au sud de Katmandou.  6h  bus à  du 30km/h de moyenne sur une route désastreuse auront été nécessaires pour y arriver.

Nous étions contents de changer de décor et de retrouver un peu de chaleur et la quiétude des campagnes. Nous arrivons à Sohara, dans une guesthouse (Chitwan Forest ressort) très propre et bien tenue (par un Suisse), avec une literie d'un confort que nous n'avions plus rencontré depuis notre départ.

Welcome in Thaïland !

Nous voilà en Thaïlande d'où on vous écrit depuis notre chambre... familiale...deluxe...

"An amazing flight from an amazing country" d'où nous avons longé la chaîne de l'Himalaya pendant plus d'une heure, sur toute sa partie népalaise et indienne.  Une pure merveille de la nature, et dire que les glaciers reculent...

L'article du Chitwan, c'est pour bientôt

De retour à Katmandou, nous avons 3 jours pour vous concocter un petit article sur notre séjour dans le parc national du Chitwan.

La plus belle fête de l'année: le Tihar et le monastère de Shéchèn

Nous sommes revenus à Katmandou.

Il nous reste 3 jours pour finaliser tout ce que nous devons encore faire avant de prendre l'avion ce vendredi pour Bangkok.  Ecole, visites, dire au revoir aux enfants de la Marinka Home, tâches administratives et repos.  Les filles sont fort fatiguées, après un voyage de 8h pour faire 200km, elles sont épuisées.  C'est avec un petit pincement au coeur que nous allons quitter ce pays que nous aimons tant: des gens gentils, la fiabilité des services, l'honnêteté, la sincérité des personnes.  Une paisibilité touchante qui fait que nous nous sentons comme chez nous.  Le plus grand regret: Pokara que nous n'avons pas vu.  Ce sera pour une autre fois, cela nous motivera à revenir, c'est sûr !

Trek jusqu'au coeur des plus hauts sommets himalayiens

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TREK LANGTANG (depuis Katmandou):

2 jours de Jeep:                           (moyenne 6h/jour à +/- 30 km/h)
7 jours de marche:                       (moyenne 4h30'/jour)
Altitude minimum:                        1.500 m
Altitude maximum:                       3.850 m
Dénivelé positif (D+):                  2.650 m
Dénivelé négatif (D-):                  3.050 m
Températures:                            20 C° jour/ 2 C° nuit
Mal d'altitude:                            Néant
Blessé/accidenté:                        Néant

Rencontre exceptionnelle avec les enfants de la rue à Katmandou

Khushi (travail avec et pour les enfants des rues de Katmandou

(http://khushihs4.wix.com/khushi#! )

On voudrait ici vous partager un moment très fort passé avec ceux qui entourent des enfants sans doute parmi les plus démunis au monde... Une réalité terrifiante, difficile à croire, encore plus difficile à voir et impossible à accepter...

Et pourtant, nous l'avons effleurée, elle est là, crue, vivante et humaine, autour de nous/vous. 

En voici un bref écho tout relatif...

Invitation pour le Dasain dans la famille hindouiste de Santosh

Ce mercredi 24 octobre, nous avons eu l'immense chance d'être invités dans la famille de Santosh pour fêter le Dasain. C'est en plus le jour du Tika (apogée de la semaine de fête équivalent à Noël et nouvel an réunis pour nous).  

Nagarkot, une vue fabuleuse sur les montagnes et une aventure dont on se souviendra !

20h, nous sommes pieds nus, en pull sur notre terrasse, assis face aux voisins (un monastère tibétains) les filles dorment dans la chambre… 

Nous sommes de retour de Nagarkot, un petit village perché au-dessus des montagnes (2150 m). Nous avons passé deux jours de tranquillité absolue, loin des bruits de la ville, dans une petite maison rien que pour nous. Nous avons profité de la vue et fait une ballade de 10 km (les filles ont marché de A à Z pour atteindre un sommet avec une vue imprenable sur la merveilleuse, la majestueuse et silencieuse chaîne de l’Himalaya. Seule une musique zen (pas une blague !) enchantait la colline sur laquelle nous logions. 

Nos après-midis passées à l'orphelinat de Marinka home

Les volontaires qui logent au même endroit que nous, nous ont accueillis ainsi que tout le staff de la maison : Temba (le directeur), Pemba (travailleur social), Ramesh (cuistot), Bimala, Sorbita, Meena (les mamans recueillies qui aident activement à la gestion de la maison). Les échanges sont forts et nous apprenons encore une fois beaucoup du pays et des difficultés pour les enfants des rues et les organismes qui les accueillent. 

Une virée chez le coiffeur vaut le détour !

Cela faisait plusieurs jours que nous passions devant le petit coiffeur de la rue. Catherine tentait de me pousser à l'intérieur et ce jour-là, je fis le pas d'entrer pour me couper les cheveux... jugez plutôt .

Visite de l'orphelinat de la "Shangrila home"

En arrivant sur place, Wim (le directeur) nous dit: "aaah, vous avez reçu mon mail de ce matin". Et non... mais il nous raconte qu'il nous proposait de passer cet après-midi justement.  C'est une extraordinaire coïncidence que d'avoir planifier une promenade, sur le chemin de la "Shangrila Home", d'être tombé sur ce petit panneau, d'y avoir trouvé Wim qui venait de nous envoyer un mail à notre insu disant qu'il nous attendait à ce moment  précis.

La Shangrila home est louée à un népalais vivant au Japon.
Une nouvelle maison, financée par des donateurs privés,
est en cours de construction dans un autre quartier.

Moments sacrés autour des crémations du temple de Patsupatinath

Patsupatinath, située le long de la rivière Bagmati, est la ville sainte hindoue du Népal, comparable à Vanarasi, située au bord du Gange, que nous avions visité en Inde il y a quelques années.   Le site est sacré et malgré le droit d’entrée 5€/adultes et celui de photographier et filmer des scènes de vie très intimes et authentiques, nous étions, comme les filles, pris aux trips et transcendés par le caractère « sacré » de ce lieu saint. Nous y avons retrouvé les mêmes décors, les familles endeuillées, les sadhus, les prêtres en blancs, les vaches sacrées, les bûchers au pied desquels coule la rivière sacrée de la Bagmati (affluent direct du Gange en Inde). Nous avons revécu les rituels hindouistes autour des défunts. Nous avons assisté à 2 rituels de purification et à 3 crémations, 1 en cours et deux à leur lancement. Nous avons laissé aux filles le choix de décider si nous approchions ou pas, ce qu’elles voulaient voir et savoir ou pas.  

A table ! Mais qui a dit qu'on ne mangeait pas bien au Népal?

On se régale tous les jours et nous devons rationner les filles curieuses de découvertes et qui n'arrêteraient pas de manger et de manger encore.
Puisque certains nous posent la question, on n'a jamais dépensé plus de 2,5€/personne pour un resto bières/softs compris. On s'en sort parfois pour 1,5€/personne... goûtez plutôt, c'est simplement délicieux !

Visite de l'orphelinat : la "Shangrila home"

Nous avons visité en famille l'orphelinat la "Shangrila home".
Nouveau reportage sur la page "Associations/Rencontres".

Des métiers et marchands rencontrés dans les rues

Nouveau reportage des filles sur la page "regards d'enfants".

Ambiance dans les rues entre Bodnath et Katmandou...

L'autre jour, après avoir donné cours aux filles c'est le départ pour Katmandou.  Nous étions très impatients de voir à quoi ressemble le centre de cette capitale.  On se renseigne pour le bus (20 cent/pers) puis pour finir nous décidons de prendre un taxi (3€/30' de course, c'est pas volé) et nous avons bien fait vu l'état des routes et la distance qui sépare Bodhnat de Tamel (6 km = 30' de rodéo...).  Manon dit: "il roulait mieux le taxi de l'aéroport" et Anouck répond : "mais non Manon, le taxi roule bien, c'est la route qui a des bosses et des trous aujourd'hui".  "Oooh une vache": crie Camille... et un bon coup de frein avant de continuer... olééé, on était reparti ! Voici la suite.

Visite du Stupa de Swayambhunath

Mercredi 10 octobre

Après avoir traversé une partie de Kathmandou à pied, dans des rues perdues dont on vous réserve la surprise pour un prochain article haut en couleur..., nous arpentons les marches du temple de Swayambhunath (Monkey temple pour les touristes). Il est parmi les monuments les plus imposants du pays. On vous laisse découvrir ci-dessous.

Info blog

Nouveau reportage sur  la page "Regards d'enfants" !

Anouck, Manon et Camille

Arrivée à bon port !

Bruxelles, Moscou, Delhi et Katmandou, un voyage fascinant ! Pour Camille tout était nouveau "Mon avion il est fort", "J'adore mon avion moi hein". Manon et Anouck n'ont pas voulu dormir pour battre un record de nuit blanche... et c'est réussi avec 2 petites heures de repos à leur actif.... Nous étions contents de récupérer tous nos bagages et que tout se soit passé sans aucun souci !
Nous voilà installés dans notre magnifique chambre familiale (18€/famille petit déjeuner plantureux compris et ambiance népalaise assurée).
Nous partons pour le stupa de Bodnath vers 17h, à 200 m de chez nous.  Nous tournons autour cette fin d'après-midi en observant les milliers de personnes qui tournent les moulins à prière, récitent des prières ou discutent dans  une ambiance étonnamment recueillie. C'est très  puissant à vivre, il s'en dégage une vitalité peu ordinaire. Nous croyons rêver...
Nous étions hier soir en tee-shirt sur la terrasse d'un petit resto (Garden Kitchen à 15 m de notre chambre) assis à côté de moines tibétains... il fait très beau ici !
Voici, ci-dessous, les premiers clichés !

L'expédition est prête !

"La seule loi est de parvenir, dans son choix de vie, à rester éveillé à ce qui parle au plus fort de nous et à nous y vouer corps et âme"                                          

                                                                                                                                 Blanche de Richemont                                                                                                                                                                                                                       

Vendredi 5 octobre, 18h30'. Nous sommes enfin prêts !

Les filles sont survoltées, ravies, contentes, curieuses.
et nous contents d'être arrivés au bout de notre programme serré de 1 an et 5 mois de préparatifs !

2 sacs à dos de 19 kg dans 2 kitbags, + 1 trolley de 20kg et nos petits sacs à doudous, cours et jouets.

Nous sommes forts encombrés par nos 5 sacs de couchage et nos vestes Polar doublées. On s'en  débarrassera après les froids de l'Himalaya népalaise.
   

Au revoir les familles, amis, collègues, institutrices et camarades de classe,

Ce matin on ouvre les yeux, « oups, déjà mardi ». La dernière semaine avant le départ est entamée. Il ne nous reste que 4 jours pour tout boucler ici, ce n’est pas de trop. La semaine passée a été haute en émotions.  C’était celle des "à dans 10 mois", à la maison, au boulot et à l’école.

Samedi 29 - 16h, c'est fête à la maison !

Bises à tous les belges du bout du monde et merci pour vos sms. On vous raconte plus tard !

Laisser un commentaire - souci technique blog solutionné !

Plusieurs d'entre-vous ont tenté en vain d'insérer un commentaire au bas de certains articles. Vous deviez passer par un chemin assez complexe pour la création d'un profil spécifique.

Depuis ce matin, ce n'est plus le cas, nous avons changé le paramétrage et tout devrait bien se passer à présent.

Encodez votre commentaire et n'oubliez pas d'y indiquer simplement votre nom, sélectionnez le profil "anonyme" et publiez. Un test d'écriture vous sera demandé pour éviter les discussions stériles avec nos amis les robots...

On vous laisse  tester !

A bientôt !

Contrats et assurances... un budget prévisionnel dans le vert !

Ce petit article vient en réponse à des questions que l'on se posait et que plusieurs d'entre vous nous posent encore: "Comment vivre un an sans travailler? Il faut une sacrée épargne derrière soi, non?".
Mais en discutant et se renseignant (auprès des amis, sur blogs ou autre), il est aisé de se rendre compte qu'avec de la créativité dans la programmation et un peu d'audace face aux défis à relever pour y arriver, ce genre d'expérience est accessible à plus d'un d'entre-nous !

Nous voyagerons simplement et en Asie (un continent où la vie est sans doute la moins chère de par le monde). Mais ce n'est pas tout. Pour y arriver, il a fallu réfléchir à quelques aménagements. En voici une esquisse :

Mais qu’allons-nous emporter avec/sur nous ?

Le plus pragmatique dira : «  Ne prends que l’indispensable et l’irremplaçable».  

Mais la question est aussi philosophique, quand on a décidé de tout laisser derrière soi pour découvrir d’autres horizons, de s'alléger dans son corps et dans sa tête pour recentrer ses sensations sur autre chose que la sonnerie de son GSM, l’odeur de son adoucissant favori, sa petite robe top stylée et sa paire de chaussures préférées. 

   

De plus, comme la nature a horreur du vide, au plus les contenants seront grands, au plus nous trouverons de choses (in)utiles à emporter !   

Enfin, on sait aussi que tout ce que nous emporterons, nous le porterons... 

Nous limiterons donc les sacs pour rester mobiles et discrets. En détail, voici notre tri sélectif :

Objectifs de la semaine atteints

Ca y est, nous ne logeons plus chez nous.  Les locataires ont investi les lieux et nous invitent demain à prendre un petit verre chez eux/nous...  Merci à Isabelle et Nathalie pour le coup de pouce dans le nettoyage!

Les trois filles sont en pleine forme et traversent pour le moment tous les préparatifs avec beaucoup de lucidité et de sérénité.  Elles se réjouissent du projet, cela nous fait plaisir qu'elles l'expriment. C'est un plaisir pour elles, pour nous et ceux qui nous entourent.

Dernière ligne que nous traçons toute droite vers le départ !

Nous revoilà de retour de 15 jours de magnifiques vacances pour une dernière ligne que nous traçons toute droite (chemin le plus court entre 2 points !!!) vers le point de départ d'une grande aventure partagée...

On avance on avance, c’est une évidence…

Entre réservations, démarches administratives, vaccins, boulot, activités vacances et déménagement... mon corps balance...

Le chrono est lancé.  Les démarches à effectuer avant le départ font l’objet d’un inventaire minutieux. Chaque point est inséré dans un chronogramme que nous tentons de respecter scrupuleusement pour éviter d’avoir trop à faire les dernières semaines. Nous traversons ainsi les préparatifs avec une sérénité que l’on savoure depuis que la maison est louée. 

Le voyage une belle école de Vie… mais l’école de l’école alors?

L’immersion par correspondance… « ça n’existe pas » nous répondait la Communauté française alors que nous leur demandions comment continuer l’enseignement en immersion néerlandophone par correspondance.  Camille sera uniquement à l’école de la Vie (si on peut le dire comme cela), mais Anouck (8 ans en 3ème primaire) et  Manon (6 ans en 1ère primaire) seront en plus à l'école à distance.  

Ca y est, la maison est louée !

C’est une vraie difficulté pour la plupart des familles qui souhaitent partir, parce qu’il est difficile de trouver  quelqu’un qui soit intéressé d’entrer dans la maison le jour où vous en sortez et d’en sortir le jour où vous y rentrez. 11 mois, c’est peu !  

De quoi doit-on se VACCINER contre…, là où l’on part pour…

Cette question ne doit pas être prise à la légère.  Les complications en voyage peuvent tourner au cauchemar.  Mais il n’est pas non plus recommandé d’en faire trop.  La consultation d’un médecin spécialisé en médecine tropicale pratiquant au sein d’une « travel clinic » est indispensable.

Les questions avant départ...

Nous scrutons le départ comme si nous y étions déjà ! Mais ce genre de vie ne peut s'improviser totalement avec des enfants. Un an de préparatifs au minimum (de l'idée du projet à son démarrage) aura généralement été nécessaire pour les familles que nous avons rencontrées. Ceux qui par contre s'y sont pris 2 ans à l'avance finissaient par trouver le temps long et trépignaient d'impatience face à la date du départ qui n'arrivait pas.
Mais les questions sont nombreuses et les réponses pas toujours aisées... Ce que nous savons déjà, c'est que nous nous sommes engagés sur un chemin qui est ouvert à de nombreux horizons.

Autres regards

Autres regards

Parce que voyager c'est aussi philosopher...

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Nos bilans qui témoignent de notre état d'esprit en famille au fil du chemin-ement sur les deux liens suivants:

Après 4 mois de voyage.

Après 8 mois de voyage.

Après 1 mois de retour en Belgique
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On n'oublie pas que "le matériel encombre l'esprit".
C'est Cyril qui nous l'a rappelé récemment lors de retrouvailles chez lui à Bxl.
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Rester juste avec soi-même, en toute circonstance...

Sans nul doute un grand défi, quand on vit par ici !
Notre sincérité est certes, facile à cacher...
Mais est pourtant vitale, dans ce monde de dédales !

.........................................

S'il est un r'gard frileux,

c'est celui de tes yeux;

Accroché à tes lèvres,

qui sourient de ton nez;

Qui pousse parce que tu t'mens,

en pensant t'faire plaisir;

A t'regarder sourire,

de c'que tu n'Vis vraiment.
......................................... 

(Bruxelles, retour + 1 semaine)

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Nous rencontrions un Canadien l’autre jour et il nous disait : 

« Mon frère ne comprend pas comment on peut voyager comme cela si longtemps. Il a peur pour moi et aurait peur de voyager lui-même. Mais je lui réponds toujours que quand je reste gentil avec les gens, ils restent toujours gentils avec moi. C’est vrai, c’est toujours comme cela où je suis allé, et quand j’ai eu une difficulté, c’était toujours de ma faute ».   

Nous pensons que le regard qu'on a de l'autre est d'abord l'expression de son propre état d'esprit. Ainsi, pour voyager à travers la rencontre, il est bon d’être d’abord bien et profondément authentiquement gentil avec soi-même dans n’importe quelle situation, pour être profondément authentiquement gentil avec les autres dans n’importe quelle situation. 

C’est ce recentrage qui est exigent, mais qui reste pour nous la clef des rencontres porteuses et authentiques.

(Myanmar, juin 2013)

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A méditer... ou pas...

Je rêve ou je vis.
Je ne rêve pas ou je ne vis pas.
Je rêve ou je vis et je ne rêve pas ou je ne vis pas.
Ni je rêve ou je vis, ni je ne rêve pas ou je ne vis pas.

Plutôt…

Je chemine ou je voyage.
Je ne chemine pas ou je ne voyage pas.
Je chemine ou je voyage et je ne chemine pas ou je ne voyage pas.
Ni je chemine ou je voyage, ni je ne chemine pas ou je ne voyage pas.

Ou encore...

Je meurs ou je renais.
Je ne meurs pas ou je ne renais pas.
Je meurs et je renais et je ne meurs pas ou ne je renais pas.
Ni je meurs ou je renais, ni je ne meurs ou je ne renais pas.

Mieux vaut en rire que... à méditer...
                                                  
(Chine mai 2013 - P'tit clin d'oeil à Mareva et Nils) 
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Il était une fois un homme venu de loin pour croiser le chemin de la Rencontre.
A chaque lever du soleil et avant la tombée de la nuit, il croisait la Rencontre. 

Il ouvrait son esprit à la Rencontre et la Rencontre l’ouvrait à un nouvel esprit. 

Il offrait son cœur à la Rencontre et la Rencontre lui offrait un nouveau cœur. 

Il remettait son corps à la Rencontre et la Rencontre lui remettait un nouveau corps. 

Depuis, à chaque Rencontre possible et pendant autant de jours qu’il le put, il mourrait et renaissait d’un nouveau cœur, d’un nouvel esprit et d’un nouveau corps. 

Bien que courageux, l’homme finit par trouver éprouvant de vivre et de mourir parfois-même plusieurs fois par jour. Mais il songea : tant que je vis au-delà de mon corps, de mon cœur et de mon esprit qui ne m’appartiennent pas, et tant que je les remets, les ouvre et les offre autant de fois qu’il sera possible de le faire, je rencontrerai toujours plus fortement, la graine de déité présente au plus profond de moi et de l'autre.

Soudain, il se réveilla et mourut aussitôt... pour renaître... ou pas.

(Chine mai 2013 - P'tit clin d'oeil à Jonathan, Annie et les enfants, à Michaël, Odile et les enfants, à Anne, à Jean-Yves et Mathieu; à Kevin et Becky, à Nils et Mareva, à Kevin de Nizu, à Aurélia et ses enfants, à Dominique, à Maya, à Odette et Co, à Julien et Valérie et tous les autres amis, chinois ou pas, qui nous ont partagé ce beau bout de pays et poussés de l'avant.  Merci pour ces bons souvenirs !)
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"Ils ne savaient que c'était impossible, donc ils l'ont fait" : Mark Twain.
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Quand les familles de voyageurs se rencontrent et s'entendent bien, ça donne de bons moments partagés et de bons souvenirs.  Ici, les Manohé (leur blog ici) racontent en image leur rencontre avec nous et la semaine de volontariat passée ensemble... clique ci-dessous pour un autre regard sur la famille Boucquey !

La famille Manohe raconte une semaine de volontariat avec nous.
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Les découvertes et les rencontres que nous faisons en chemin nous inspirent les mots suivants:

A chaque instant de votre Vie, sacrée,
N'ignorez ni les souffrances, ni la mort,
Témoignez de la compassion, exultez,
Et vivez plus vivant !

(Cambodge - décembre 2012)

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De retour de trek, on se dit:

"Il y a des lieux sur terre, où l'on entend plus la nature qui parle pourtant si peu, que les Hommes qui parlent parfois trop..."

(Népal- novembre 2012)

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Lors de la visite de la Shangrila home, le directeur belge qui a quitté tout en Belgique pour se lancer ici au service des enfants des rues il y a quelques années disait: "Je savais ce que je ne voulais pas, mais je ne savais pas encore ce que je voulais... aujourd'hui j'ai trouvé..." 

(Népal- octobre 2012) 
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Emission Envoyé spécial "Tour du monde":

Deux émissions qui reflètent bien l'état d'esprit des voyageurs au long court. Nous partageons beaucoup de valeurs et points de vue de ces différents témoignages.

Le projet de la famille Vasse nous touche particulièrement. Leurs valeurs sont proches de celles que nous voulons rencontrer et leur partage du voyage avec leurs enfants rejoint étrangement le nôtre.

Une première émission passionnante. 
clic: http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/voyage-autour-du-monde-jeudi-22-juillet-2010-2426.html

et une deuxième à sa suite:
clic: http://www.youtube.com/watch?v=gTXmekCgrQI

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"N'importe quel jour en vaut un autre pour mourir, mais aujourd'hui est le meilleur pour débuter de grandes choses"
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"Un grand voyage commence toujours par un petit pas dehors de chez soi"
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"Vous ne pouvez découvrir de nouveaux océans si vous n'avez pas le courage de perdre de vue le rivage"
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"Ce n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent"   (Proverbe chinois)

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"Le vrai voyage ce n’est pas de chercher de nouveaux paysages mais un nouveau regard"  (Marcel Proust) 
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"Alors l’esprit ne regarde ni en avant ni en arrière. Le présent seul est notre bonheur" (Goethe, Faust, Acte II)
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"La beauté est dans l’œil de celui qui regarde…"
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait"    (Nicolas Bouvier)
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"Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde. La plupart des gens existent, c'est tout"    

(O. Wilde)

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"Il ne faut pas donner plus d’années à la vie, mais plus de vie aux années"
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Dialogue entre Léonard Boff, téologien brésilien et le grand Dalai Lama.
http://www.youtube.com/watch?v=AFAoo9OKEXk
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Voici un livre d'ALEXANDRE POUSSIN qui nous inspire tout spécialement... 

"Marche avant"

"Vade mecum à l'usage des aventuriers de grand chemin et de voyageurs immobiles"

Qu'est-ce qui fait courir Alexandre Poussin? Qu'est-ce qui le fait chaque fois partir et repousser les limites de son monde? Il évoque ici sa vie d'aventurier, de père de famille et sa curiosité insatiable pour notre planète.
La suite sur http://www.decitre.fr/livres/marche-avant-9782221111215.html

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Je ne fuis rien ni personne dans mes voyages. Je recherche. Mes voyages sont une quête, non une fuite. Une raison de revenir et une raison d'être, plus qu'une raison de partir. (A. Poussin).

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Regards d'enfants

Regards d'enfants

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Le 22 février:  Anouck raconte...

Bonjour tout le monde,

Au Laos c'est chouette!  Bientôt Dady et Mamy claire vont nous rejoindre.  Je suis contente.  le laos est différent que la Thailande.  Il est plus pauvre et plus perdu.  Par exemple, les endroit à atteindre sont plus difficile. Chez l'habitant, c'était un peu pelant puisqu'on mangeait matin, midi et soir tous le temps les mêmes nouilles avec de la soupe et des légumes.  Dès qu'on est arrivé à Vientiane, il y avait des couques, des croissants, des lasagnes et comme on a mangé pendant 4 jours des nouilles, on s'est régalé de tous ces plats.  On travaille bien, j'ai appris qu'il ne me restait plus que 10 semaines et j'ai fini le programme.  Je serai en congé après tous le reste de l'Asie et de la Belgique jusqu'à la rentrée scolaire.  Les gens au Laos sont gentils, j'aime bien. Puisqu'on est à Vientiane, avec Dady et Mamy Claire, on va aller dans une grande piscine avec des toboggans  ça sera trop cool! Au revoir et à bientôt!  Anouck

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Le 12 janvier 2013 : Quand Anouck voit le voyage en image !

Le pont de bois sur le lac de Sangkhlaburi,
ses maisons flottantes et villages d'ethnies karen et môn,
dans les montagnes qui séparent la Thaïlande de la Birmanie.

Moine en Thaïlande.

Lac de Sangkhlaburi,
ses montagnes et villages d'ethnies karen et mön.

Danseuse Apsara de la cour des grandes dynasties khmères.

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Le 26 décembre 2012 : Anouck raconte son voyage...

Bonjour tout le monde, 

Cela fait presque 3 mois que je voyage. Je m’attendais en premier à quelque chose d’autre mais je ne sais pas comment : plus de déchets, rien de construit, des gens agressifs etc. Mais pour finir j’aime bien.  J’aime les maisons qui flottent sur l’eau, découvrir les chambres quand on arrive dans une guesthouse, j’aime les gens parce qu’ils sont gentils ; Mais quand c’est trop touristique, ils sont pas du tout gentils. Ce que je n’aime toujours pas, c’est les déchets. On en voit partout éparpillés dans tout les pays, surtout au Cambodge. 

Le temps est toujours magnifique depuis le premier pays. Il n’a plu que 2 jours en 3 mois (et c’est vrai en plus). Là maintenant on va repasser en Thaïlande et je pense que le temps sera encore beau. On a quand même eu une pluie horrible, avec des orages et des éclairs, alors qu’on était dans la jungle.  Tout tremblait et Camille et Manon pleuraient.  Maman était en bas dans la jungle dans la chambre et dormait. La salle de bain était toute inondée. Quelqu’un la réveillée pour enlever l’eau. Après les fourmis sont sorties, les scolopandres et les serpents aussi. Le Cambodge, le Népal et la Thaïlande sont trop bien.  

Mes plus beaux pays sont le Cambodge et la Thaïlande, j’ai hâte d’y retourner. J’aime la Thaïlande puisqu’il y a la mer, il fait tout le temps chaud, les gens sont sympas etc. Je suis aussi contente de retourner encore au Cambodge plus tard. 

En famille, c’est chouette. On a passé 2 mois en famille puis là, maman a du quitter pour 3h pour aller dans un bus médical travailler dans les villages et j’étais déjà triste, seulement pour 3h alors vous imaginez… normalement ça devrait pas. 

La nourriture est bonne depuis le Népal. C'est nouveau. Mais ce que j’ai découvert de nouveau, c’est quand même la pauvreté, les gens pauvres. Là on est dans un centre avec des enfants qui étaient dans les déchets. Marie-France les a sauvés. On a vu au Cambodge qu’ils se construisaient des petites cabanes avec des bois et des habits, au milieu des déchets. Il y avait des montagnes de déchets, même plus grandes que votre maison, je vous le garantis. Je n’sais pas si vous imaginez.  Les enfants mangeaient les choses pourries et tout ce qui traînait dans les déchets. Parfois la pauvreté me rend triste, quand j’ai vu les enfants dans les déchets; Mais dans la rue non.  Je n’aime pas les pauvres qui demandent « donnez-moi de l’argent, donnez-moi de l’argent ». Alors je change de côté. Les pauvres, ils ne vont pas à l’école non plus. Ça me choque parce que je n’aime pas voir les enfants comme ça, même s’ils sont intelligents et que, au lieu de demander de l’argent, ils ramassent les déchets dans la rue. Je me dis j’ai de la chance. 

J’aime être en voyage, mais j’aimerais un tout petit peu plus être en Belgique. J’aime voyager parce que j’aime bien découvrir les guesthouses, rencontrer des familles mais j’aime mieux voir des familles qui parlent français. 

Ce que j’aime le moins, en fait ce que je n'aime pas du tout, c’est de voyager dans les bus. Je tombe toujours malade parce qu’il y en a qui roulent trop vite pour arriver le plus vite possible et plus vite reprendre des gens pour gagner plus d’argent.  Mais un moment il faut arrêter ! Maintenant je m’assois toujours devant dans le bus et ça va. 

J’ai peur des bêtes ici. Une fois on a vu un Cobra royal et j’ai encore des frissons. C’est parce qu’ils sont les serpents les plus dangereux du monde. On a vu un autre serpent venimeux qui s’approchait de nous quand on était en jeep dans la jungle. On le repoussait mais c’était horrible.  Au Népal, j’avais aussi peur des ours noirs dans la forêt. En Thaïlande, j’avais quand même peur des requins quand on plongeait.  Mais je me suis habituée et après ça a été, les coraux étaient très beaux. Au Cambodge on n’a pas encore vu d’animaux dangereux.

Pour l'école, je préférerais faire l'école avec Madame Caroline et être en classe. Je trouve que la troisième année est très difficile. Madame Caroline et les copains, est-ce que sous avez déjà appris le présent, le futur, l'imparfait et le passé composé en classe? 

Au revoir et gros bisous. A bientôt ! 

Anouck 

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Le 9 décembre 2012 : Nos impressions du Népal

Anouck: 

"La première fois que j'étais dans la rue, j'ai vu que le Népal était très pauvre.  Ça m'a vraiment touchée. J'ai pas aimé voir le pauvre qui habitait dans la rue sur un tapis devant l'hôtel. Il était là depuis 5 ans. J'ai compris que les gens des campagnes qui n'avaient d'argent et qui savaient pas avoir un métier viennent à la ville pour trouver un travail et puis ils se retrouvent dans la rue et deviennent pauvres".  

J'ai bien aimé: 

- Me promener en montagne et voir les bébés yaks sauf quand ils n'ont pas l'habitude de voir des gens. Les yaks les prennent avec les cornes et les jettent et puis passent. J'avais peur mais ça n'est jamais arrivé.  Notre guide, Chandra éloignait le yak et le bébé pour pouvoir passer.  J'aimais marcher dans les villages et une fois arrivée dans les villages j'aimais découvrir les logement et la chambre.

- Quand le bébé éléphant est sorti de son endroit.  Il est passé entre les barrières et est sorti et tout le monde a pu le caresser.

- Quand on allait manger chez Tséring, elle faisait des excellents momos et elle faisait tout super bien et il y avait rien qui était cher.  Elle nous a appris à compter en tibétain.

- Les après midi à la Marinka Home. J'ai bien aimé mes après-midi à jouer avec mes copines, elles étaient très gentilles.  J'ai été très triste quand j'ai du les quitter. Cette photo est belle n'est-ce pas!  C'est ma super copine,  un peu grande mais c'est justement ce que j'aime moi qui  ai toujours rêvé d'avoir une grande soeur! 

On jouait à la main de la Titipopo, le jeu que vous connaissez.
On s'est bien amusées !

"J'ai pas aimé quand on a été voir les éléphants, j'étais un peu choquée de les voir attachés à de grosses chaines et ils avançaient leurs pieds de derrière qui était accrochés mais ils ne pouvaient pas bouger vu qu'ils étaient accroché.

Camille: "J'ai aimé quand on a été sur le dos des éléphants, quand on a été voir le rhinocéros avec un éléphant".

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Le 25 octobre 2012 : Leçon sur les poids et mesures...

Quand Anouck doit apprendre les poids et mesures et que nous n’avons pas la balance ad hoc en cuisine, on court dans la rue pour une expérience grandeur nature. Cette après-midi, elle a dû nous ramener illico presto 500gr de pommes. Défi réussi et exercice compris. Ça donne ceci à 50 m au coin de la rue :

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Le 14 octobre 2012 : Voici quelques impressions d'Anouck en réponse à ses copains-copines

Tout va bien à l'hôtel. Aujourd'hui, une très chouette dame de l’hôtel m'a fait une tresse en serre-tête. Ça veut dire que la tresse allait de derrière mon oreille jusque de l'autre côté de la tête derrière l'autre oreille. C'est super joli. Je trouve que ce sont les népalaises qui font les plus belles coiffures.  Sinon j'avance comme une bombe dans mon travail, je suis en retard de une semaine en français et en math. Je m'amuse bien ici, l’hôtel me plait. Un jour sur deux, le matin on peut manger des crêpes au déjeuner. On a des chapatis (des crêpes blanches) à tous les déjeuners, mais j'aime moins.  

En Asie, il fait chaud, plus ou moins 20-25 degrés tous les jours. La saison des pluies est terminée même si on a eu encore un petit reste de pluie. On a du rester plein de minutes ou une heure sous une bâche de marchande dans la rue pour pas être tout trempé.  

Tout va bien à l'hôtel. Je m'amuse bien, on joue à la corde à sauter, au ballon, à la turn ball (balle que tu fais tourner autour du pied), on construit des avions en papier, on gonfle des ballons et on joue avec 2 népalais et Pemma qui parle anglais, néerlandais et népalais. J'apprends aussi des petits mots en tibétain, je vais vous dire les mots et ce que ça veut dire. C'est Tsering du restaurant tibétain qui nous apprend des mots: "toutiché" veut dire "merci". "tatchitélé" veut dire "salut", "sinchanango" veut dire "bonsoir". Elle nous a aussi servi du "thentuk" (soupe tibétaine) et de la "tongba" (gros tonneau de bière tibétaine avec une paille en aluminium pour aspirer l'eau chaude mélangée avec du malte). Je vais vous faire compter jusqu'à 5 en tibétain: "tchic", "ni", "soum", "chi", "ga". J'essaierai de vous envoyer les autres chiffres demain lundi si j'ai eu le temps de demander à Tsering.

Anouck

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Le 14 octobre 2012 : Quelques métiers et marchands rencontrés dans les rues !

En nous promenant dans les rues, on voit plein de métiers. C'est très différent de Belgique, on dirait qu'il y a plus de métiers au Népal, mais en fait c'est qu'on les voit plus parce qu'ils travaillent tous dans la rue. 

Chez nous y-a pas de vache dans les rues tandis qu'ici  il y en a des tonnes
et dès qu'on roule  ou qu'on marche, on en voit toujours en plein milieu des routes.
Ca bloque toutes les voitures et tout le monde klaxonne.
On ne peut pas les chasser parce qu'elles sont sacrées, même si on veut acheter une belle robe.
En visitant un temple, trois vaches m'ont même écrabouillé les pieds (Anouck).

Voici une dame qui fabrique un tapis en coton.
Elle travaillait très très vite avec ses mains.

Les dames réparent un tapis que la madame a fabriqué juste en haut.

Les gens ne doivent même pas sortir de leur moto
pour acheter des légumes.

Un porteur de briques qui construit une maison sans brouette.

A la place des échafaudages, il y a des bambous.

On se retournait pour regarder ce monsieur qui vend des légumes.

Voici un policier.

Ici, les messieurs construisent des planches et des meubles en bois.
Ce sont des ébénistes.

Ces deux messieurs portent des gros sacs à vélo.

On a vu un petit marché touristique.

Ici les deux hommes taillent du métal pour fabriquer des bracelets.

Lui sait aiguiser les couteaux.

Chez lui on va acheter des yaourts, c'est super bon,
on les mange assis par terre dans la rue.

Quand il pleut les marchandes s'abritent
en-dessous de sacs en plastique.

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Le 9 octobre 2012 : L'école à distance !

Je travaille 2 à 3 heures par jour.
Pour l'instant j'avance bien
Je ratrappe mon retard de 2 semaines. 

Je joue dans la chambre, sur notre terrasse ou dans la cours
pendant que mes soeurs travaillent.

Je travaillais dans la chambre mais maintenant ...

Je travaille dans le salon à côté de la réception de l’hôtel.

Y-a une peinture d'éléphant dans ma nouvelle classe.

Les tibétaines et népalaises vont à l'école en uniforme,
tous les jours de 10h à 16h, sauf les vendredis après 13h et les samedis.

Après on se repose dans le hamac, sur notre terrasse.

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Le 5 octobre 2012

Quand je travaillais chez mes grands parents,
madame Vinciane m'a apporté un cadeau de la part des amis de ma classe .

J'ai découvert mon enveloppe que  les amis m'on fabriquée.
C'était beau vos dessins et c'est gentil aussi pour l'enveloppe !

C'est génial, merci les amis de la classe,
je prendrai le jeu de cartes avec moi en Asie !

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Le 3 octobre 2012

Anouck et Manon ont décidé de troquer leur "journal de classe" pour un "journal de voyage", un carnet de liaison entre elles, leurs anciens et déjà nombreux nouveaux copains-copines de classe.

Elles quittent leurs classes et leurs institutrices pour l'aventure, mais continueront de travailler pour l'école avec une autre institutrice, Madame Till de l'école à distance (de la communauté française), qui leur enverra du travail, corrigera leur devoirs et évaluera leur travail en fin d'année scolaire.

Madame Caroline et Madame Vinciane, leurs institutrices, ont bien préparé Anouck, Manon et leur classe au départ. Elles nous ont équipés de trucs et astuces pédagogiques pour faciliter les 3h de leçons qu'Anouck et Manon suivront chaque jour avec nous.

Elles promèneront aussi de temps en temps leurs élèves restants en classe, à travers les reportages et impressions d'Anouck et Manon, sur les chemins d'Asie.

A nos si chers enfants d'ici et d'ailleurs, cet espace est pour vous, n'hésitez pas à poser vos questions et à réagir auprès d'Anouck et Manon !