L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

samedi 17 novembre 2012

Le Chitwan et sa jungle...

Le parc du Chitwan est situé dans les plaines du Terai qui s'étalent au pied de l'Himalaya, au sud de Katmandou.  6h  bus à  du 30km/h de moyenne sur une route désastreuse auront été nécessaires pour y arriver.

Nous étions contents de changer de décor et de retrouver un peu de chaleur et la quiétude des campagnes. Nous arrivons à Sohara, dans une guesthouse (Chitwan Forest ressort) très propre et bien tenue (par un Suisse), avec une literie d'un confort que nous n'avions plus rencontré depuis notre départ.



En route pour l'aventure, en jeep, à pied, à dos d'éléphant, à travers les rivières, la jungle, ses camps de rangers et centres d'élevage pour éléphants et crocodiles. Nous découvrirons aussi un petit morceau de l’ethnie des Taru bien présente dans ce coin du Népal.
_________________________________________
1er JOUR
Dès la sortie du bus, nous sautons dans la jeep de la guesthouse.
Les filles trouvent cela beaucoup plus marrant...
et s'éclatent littéralement dans cette première attraction du séjour !
L'ambiance à Sohara, petite ville en bordure de jungle, est paisible et toute particulière.
En rue, les piétons, vaches, carrioles, vélos,
voitures, motos et éléphants se partagent l'espace.
Lors d'une balade de 3 km dans les campagnes, nous retrouvons
les petites maisons comme en Haïti et au Malawi.
La charpente est en bambou, les murs en terre et les toits de paille.

Stupeur et tremblement quand nous tombons sur un crocodile
qui se réchauffe au soleil au bord de la rivière. Nous savons que cette
espèce est redoutable contrairement aux Garial que l'on trouve aussi ici !
Un homme ramène ses buffles à la maison en traversant la rivière  aux crocodiles.
Nous sommes inquiets pour lui...
Peut-être allions nous être les témoins privilégiés d'une disparition inquiétant...
mais la caravane passe et le croco se prélasse...
L'homme s'arrête même quelques minutes pour faire sa toilette.
En chemin, nous croisons encore des enfants qui jouent dans la paille de
riz,qui attend d'être stockée pour l'hiver.
Elle servira de fourrage aux animaux.
Les filles scannent tout ce qu'elles voient et cherchent des explications.
"Papa/maman, pourquoi...". Alors nous lisons et posons des questions
autour de nous pour leur répondre au plus juste.
Les étables sont juxtaposées à la maison.  Elles abritent le plus souvent
les poules, les chèvres et un ou deux buffles et des vaches.
Contrairement à la vache (sacrée),
le buffle se mange ici au Népal.  Une grosse bête se vend 800 à 1000€ à Katmandou.
Les filles sont impressionnées par ce troupeau de vaches.
Nous arrivons au petit pont qui traverse la rivière aux crocodiles.
2000 crocodiles sont recensés ici.
Les filles ne sont pas rassurées du tout et tout se qui bouge est ...
UN CROCOOOOO !
Nous arrivons au centre des éléphants.  Les mères domestiquées
et leurs petits sont gardées ici.  Lorsqu'elles sont prêtes à la reproduction,
les rangers les lâchent dans la jungle le temps d'être fécondées
par les mâles  restés sauvages.

Manon passera un moment avec ce petit intrépide.
C'est une belle rencontre !
Les femelles sont enchaînées et entourées de leurs petits.

Le soir venu, les 43 éléphants qui travaillent dans la jungle la journée,
rentrent à la maison.  Ils traversent la petite ville de Sohara,
surmontés de leur Cornac.
Ces derniers s'arrêtent parfois dans les boutiques de
rue et font leur marché depuis le dos de l'éléphant.
Un spectacle dont personne ne se lasse.

Les filles accostent les Cornac par des "Namaste"
et eux de répondre en souriant
"Namasteeeeeee".
_________________________________________
2ème JOUR

Ce matin-là, nous sommes débout très tôt. Au lever du soleil, un voile
de brume plane sur la jungle qui nous renvoie le grand silence de sa végétation
et quelques cris peu rassurants. A quelques mètres de notre pirogue, un énorme crocodile...
"Les filles, là, c'est l'aventure !!!"
Nous les observions trembler de froid ou de peur... l'heure était comme au recueillement.
Tout le monde ne semble pas rassuré dans ce demi tronc d'arbre,
à braver le courant et les bêtes sauvages.  Anouck est plus consciente
que ses soeurs, de ce qui nous attend...
Une jungle très sauvage et même un peu hostile de par les animaux qu'elle
abrite.  Cela nous change des safaris organisés dans les parcs d'Afrique.
Nous partons presque en pisteurs, plus qu'en spectateurs. Nous comprendrons
que nous ne verrons aujourd'hui peut-être pas beaucoup d'animaux...
Paysages de jungle



Tour d'observation.



Nous continuons de pister... le tigre et...
il est passé par ici !
il y a un jour environ...
A ce moment le guide nous propose une pause midi avec une consigne.
"Ne quittez pas la voiture il faut pouvoir redémarrer vite
en cas de nécessité". Mais il s'en part pister le tigre avec le chauffeur,
nous laissant là tout seuls... On n'était pas fier...
et si ours, tigres ou rhinos arrivaient...
Enfin on redémarre.
Nous passerons notre chemin dans la jungle, de 7h du matin à 17h30 du soir.
Les filles en sortiront épuisées.








Carcasse de rhino...
Serpent moins impressionnant que le cobra noir que nous  venons de croiser... 



Dans la jungle, l'éléphant est l'animal qui peut tout faire.
En plus de pouvoir se déplacer dans les herbes qui dépassent ici 8 à 10 m,
il soulève et écrase tout sur son passage. On en verra ramener du bois, de la paille etc.

_________________________________________
3ème JOUR
Nous avions déjà vu des gares de trains, de bus ou de taxis,
mais pas des gares d'éléphants.
L'embarquement est plus compliqué que dans un bus.
Il faut maintenir la nacelle en équilibre... relatif...
Nous passons au check point et remettons les tickets
au comptoir surélevé pour l'occasion.
Le soleil se couche sur la jungle.
Nous démarrons mais comprenons très vite que nous ne sommes pas seuls.
En fait, nous participons à une des plus grandes attractions touristiques du
coin: la traque au rhino à dos d'éléphant.
Photo de famille...
dans ce moyen de transport peu ordinaire.
Nous parcourons la jungle à l'affût des bêtes sauvages.
S'il est impossible de les approcher de si près à pieds ou en jeep,
nous apprenons que tant que nous ne descendons pas de l'éléphant,
les bêtes ne seront pas effarouchées.
Un autre avantage est que l'éléphant passe partout,
traverse les rivières, les bourbiers et écrase les
herbes et arbres gênants son passage.
Ceci sans détour.


L'éléphant est donc le seul moyen d'observer les rhinos de si près
sans les faire fuir.


Et nous voilà de retour à la gare des éléphants.


Un merci au Cornac via ce petit billet
que Manon glisse dans la trompe de l'éléphant.
et un retour animé jusqu'à la maison.
Les éléphants sont à nouveau partout dans les rues.
















































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Fais-nous un clin d'oeil, c'est tout simple et ça fait plaisir !