L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

samedi 13 octobre 2012

Ambiance dans les rues entre Bodnath et Katmandou...

L'autre jour, après avoir donné cours aux filles c'est le départ pour Katmandou.  Nous étions très impatients de voir à quoi ressemble le centre de cette capitale.  On se renseigne pour le bus (20 cent/pers) puis pour finir nous décidons de prendre un taxi (3€/30' de course, c'est pas volé) et nous avons bien fait vu l'état des routes et la distance qui sépare Bodhnat de Tamel (6 km = 30' de rodéo...).  Manon dit: "il roulait mieux le taxi de l'aéroport" et Anouck répond : "mais non Manon, le taxi roule bien, c'est la route qui a des bosses et des trous aujourd'hui".  "Oooh une vache": crie Camille... et un bon coup de frein avant de continuer... olééé, on était reparti ! Voici la suite.


Nous arrivons à Tamel, le quartier bien touristique, bourré de magasins en tout genre et de restos toutous.  Nous remplissons nos ventres à une table sous laquelle nous trouvons une tortue de 15 ans qui fera l'attraction du dîner puisque les filles la suivait sous les tables et sous l'oeil amusé du patron (qui comme tous les népalais adore les enfants). En discutant avec lui nous changeons complètement nos plans pour l'après midi.
"Fini de s'amuser les filles, on se met en marche! "Oooohnoooooon..." dans tout le resto... et nous partions  hors des sentiers battus, vers le temple des singes.
Depuis nous avons arpenté d'autres rues perdues plutôt que de prendre bus et taxis. Ça nous fait à chaque fois 40' aller et même temps retour, mais surtout ça nous permet de découvrir des réalités que nous n'aurions pas pu rencontrer autrement. Goûtez plutôt l'ambiance de la rue à Kathmandou ! On a-do-re, et les filles aussi !

Tout le monde roule à gauche quand c'est possible !
C'est un vrai parcours du combattant.

A la sortie du taxi, les filles se protègent des coups de klaxon,
tandis que Cath nous oriente dans la ville.
Derrière, les pousse-pousses se poussent...

Comme beaucoup de népalais, Anouck s'est équipée d'un masque
 pour se protéger de la poussière et de la pollution ambiante.
Les filles sont intriguées de voir de tout petits enfants
 rentrer souvent seuls de l'école.
Les gens qui se lavaient dans la rue riaient de voir nos filles intriguées.
Namasté! Namaste ! Namaste! répliquaient les 3 filles.
Partout les enfants jouent, les familles vivent dans la rue.


Et puis vient le moment où il faut bien traverser...
et quand il faut y aller, faut y aller !
Cath fonce, Manon la retient, Anouck ramène son bras
et  c'est parti !
D'autres sont aidés...

et les plus fous tentent le tout pour le tout !
A 4 sur une moto, en pleine heure de pointe,
et "sans casque maman" criaient les filles !
Quand ci et là... la vache sacré pointe son nez 

en plein milieu du cahos... ça, les filles adorent.
Depuis elles comptent les vaches quand on bouge.
Dans cette ambulance, une écolière qui pleurait assise sur la banquette,
contenant sa douleur. Mais l'ambulance qui tente un contre sens n'avançait guère...
Sorties des écoles dans notre coin, 16h.

Après l'école,
les garçons jouent au cerf-volant. 
On est de retour dans la rue principale pas loin de chez  nous.
Et nous retrouvons le calme et la tranquillité de Bodnath...
sous une pluie tropicale diluvienne:
 "il pleut fort quand il pleut ici" remarquaient les filles.
Cherchez 2 marchandes de rue cachées dans leurs grands sacs plastiques !
Chaque soir, les filles prennent leurs sacs remplis de crayons
et  livres à colorier, nous partons pour le resto. Il est 18h30'.




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