Nous voilà en Thaïlande d'où on vous écrit depuis notre chambre... familiale...deluxe...
"An amazing flight from an amazing country" d'où nous avons longé la chaîne de l'Himalaya pendant plus d'une heure, sur toute sa partie népalaise et indienne. Une pure merveille de la nature, et dire que les glaciers reculent...
Ambiance assurée dès l'arrivée à l'aéroport de Katmandou à 6h ce matin, dans une "mer de" touristes et une mentalité que nous avions déjà oubliée et laissée derrière nous:
- "Despues" (traduire "derrière") nous rétorquait fermement une espagnole avant même que nous n'ayons mis un pied dans l'aérogare.
- "oooh please, your seat" me lançait un autre alors qu'au bout de plus de près de deux heures d'avion je tentais de baisser mon dossier pour m'assoupir un peu... "it's impossible like this for me" ajoutait-il... et voilà que je fis le vol un manche de brosse dans l'derrière, planté comme un piquet sur mon dossier vertical.
- De son côté, Cath a beaucoup discuté avec sa voisine népalaise, artiste passionnante et passionnée, mariée à un Belge liégeois, puis avec un couple devant elle qui s'est retourné saisissant, au vol, la conversation entre Cath et sa voisine: "Ah, nous habitons aussi Woluwe saint Lambert!". A côté de cela, Cath toujours a lancé la discussion avec un français "tourdumondiste" qui se tordait de mal au ventre en attendant impatiemment que la queue aux toilettes s'efface devant lui. Puis certains indiens témoignaient de leur charme de renommée internationale, à laquelle il faut un peu s'adapter pour l'apprécier à sa juste valeur.
- Alors qu'Arnaud somnolait entre Manon et Camille, Manon scrutait en détail la fiche sécurité de l'avion. Elle s'écrie d'un coup: "oooh papa, regarde, c'est des toboggans".
J'ouvre l'oeil péniblement et acquiesce.
Manon reprend:"Regarde Camille y-a des toboggans dans l'avion".
"Ooooh ouiiiiii, mais ils sont où les toboggans?"
Et les deux d'un coup: "Papa on peut aller jouer aux toboggans, ils sont où les toboggans?".
"Ils sont dans le coffre de l'avion les filles, ils ne les ont pas sortis... pour le moment...".
- De son côté, Cath a beaucoup discuté avec sa voisine népalaise, artiste passionnante et passionnée, mariée à un Belge liégeois, puis avec un couple devant elle qui s'est retourné saisissant, au vol, la conversation entre Cath et sa voisine: "Ah, nous habitons aussi Woluwe saint Lambert!". A côté de cela, Cath toujours a lancé la discussion avec un français "tourdumondiste" qui se tordait de mal au ventre en attendant impatiemment que la queue aux toilettes s'efface devant lui. Puis certains indiens témoignaient de leur charme de renommée internationale, à laquelle il faut un peu s'adapter pour l'apprécier à sa juste valeur.
- Alors qu'Arnaud somnolait entre Manon et Camille, Manon scrutait en détail la fiche sécurité de l'avion. Elle s'écrie d'un coup: "oooh papa, regarde, c'est des toboggans".
J'ouvre l'oeil péniblement et acquiesce.
Manon reprend:"Regarde Camille y-a des toboggans dans l'avion".
"Ooooh ouiiiiii, mais ils sont où les toboggans?"
Et les deux d'un coup: "Papa on peut aller jouer aux toboggans, ils sont où les toboggans?".
"Ils sont dans le coffre de l'avion les filles, ils ne les ont pas sortis... pour le moment...".
Toute cette animation nous changeait bien du "nectar népalais" (et c'est peu dire), celui qui fait revenir la plupart de ces voyageurs qui prennent le temps de ressentir les choses différemment, et qui fait oublier (à eux comme à nous) la dureté souvent, de la vie sur place. On retiendra un mélange de compassion authentique, de gentillesse bienveillante (nous n'en n'avons pas vu un s'énervé en 5 semaines...) et de fiabilité rarement rencontré dans nos autres voyages...
Mais nous voilà maintenant en Thaïlande où tout semble déjà facile et si bien organisé. Zone prioritaire pour les famille aux douanes de l'aéroport, embarquement dans les taxis réglée pour vous comme du papier à musique et, en route sur la "grande route" pour passer de l'aéroport au centre de Bangkok où nous logeons (45' de trajet). Cette route flanquerait d'ailleurs des complexes à plus d'un de nos politiciens nous disions-nous. A 20h, ça roulait impeccable (ce n'est pas le cas à toutes les heures de la journée), sur un billard d'une propreté remarquable... Pour couronner le tout, le taxi était une magnifique Toyota monospace (pour le plus grand plaisir des parents) toute rose (pour laisser rêver les trois filles qui trépignaient de joie). Tout cela dans une ville illuminée de mille et une couleurs, des trottoirs jusqu'au plus hautes tours... "Welcome in Thaïlande" nous répétaient les gens !
Le changement de températures (21 C° chaud et humide à 20h) nous réchauffe des 9 C° froid et sec à la même heure hier soir. Les filles sont aux anges et sentent "le bon plan" à plein nez. Les larmes d'hier et ce matin, d'Anouck qui était si triste de quitter le Népal, sont presque oubliées. Elle expliquait à Manon qu'à chaque départ d'un pays, elles auraient sans doute un "gros choc" et que ça serait très difficile à vivre.
Voici pour les nouvelles rapides, on va se coucher, il est tard ici déjà. On terminera le blog Népal dans les prochains jours mais nous avons pris du temps pour les adieux à l'orphelinat et la fête du Tihar durant ces trois derniers jours.
A bientôt !
Voici pour les nouvelles rapides, on va se coucher, il est tard ici déjà. On terminera le blog Népal dans les prochains jours mais nous avons pris du temps pour les adieux à l'orphelinat et la fête du Tihar durant ces trois derniers jours.
A bientôt !
bonjour
RépondreSupprimerje suis Bernard, rencontré à Dunchet, à Langtang et enfin à Katmandou 5durbar Square). Juste un petit bonjour en suivant votre voyage. Je suis rentré depuis quelques jours mais je pense déjà au prochain voyage.
Amicalement
Bernard
Salut Bernard, comme tu le vois notre périple continue bien. Content de savoir qu'il 'est terminé tranquillement pour toi et surtout que tu ne perds pas une seconde pour la planification de ton prochain voyage ! Profite bien, ici ou ailleurs, la Vie est si belle. Catherine, Arnaud, Anouck Manon et Camille
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