L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

jeudi 8 novembre 2012

La plus belle fête de l'année: le Tihar et le monastère de Shéchèn

Nous sommes revenus à Katmandou.

Il nous reste 3 jours pour finaliser tout ce que nous devons encore faire avant de prendre l'avion ce vendredi pour Bangkok.  Ecole, visites, dire au revoir aux enfants de la Marinka Home, tâches administratives et repos.  Les filles sont fort fatiguées, après un voyage de 8h pour faire 200km, elles sont épuisées.  C'est avec un petit pincement au coeur que nous allons quitter ce pays que nous aimons tant: des gens gentils, la fiabilité des services, l'honnêteté, la sincérité des personnes.  Une paisibilité touchante qui fait que nous nous sentons comme chez nous.  Le plus grand regret: Pokara que nous n'avons pas vu.  Ce sera pour une autre fois, cela nous motivera à revenir, c'est sûr !



Nous fêterons durant trois jours, le Tihar.

Quand le stûpa se réveillera, nous seront le jour du Tika,
apogée de la fête du Tihar.
Le stupa est recoloré pour l'occasion.
Des seaux entiers de peintures sont déversés
sur sa coupole blanchie à la chaux.
Les drapeaux à prière battent leur plein dans le vent.
Les fidèles viennent se prosterner et passent de la position
debout à couchée parfois des heures durant sans s'arrêter.
Des proches viennent les hydrater régulièrement.
Les couronnes de fleurs décorent les animaux,
les maisons et commerces
Des dessins à la poudre de couleur ou aux céréales décorent les
entrées de maisons et commerces.  Ils doivent attirer la fortune (l'argent)
à l'intérieur de la maison durant l'année à venir.





De gigantesques pujas sont organisées par les monastères.
Les dons des populations seront redistribués aux plus démunis
qui affluent en masse en ville durant ces jours de fête.
Ils récitent de longues prières
entrecoupées de chants et musiques.

Chez nous à l'hôtel, on se prépare aussi.
et les enfants de la Marinka home arrivent
pour chanter et danser.


Nous terminerons la journée en dansant avec eux tous.
En ville, pendant plusieurs jours, la musique bas sont plein.
Les chiens et vaches sont bénis.

Comme chez nous les gens dévalisent les marchés
pour la fête.


A la Marinka Home, Manon joue avec sa copine
en attendant le rituel du Tihar
Les soeurs doivent apposer le Tika sur le front des leur frère.
Ici, une volontaire s'est occupé de tous les garçons du home.
Nous partageons un repas de fête...
Avant la grande photo de famille.

Le monastère de Séchèn:
C'est impressionnant la première fois !






De nombreux efforts sont déployés de par le monde pour sauver la tradition bouddhiste tibétaine avant que le génocide culturel dont elle fait l’objet ne l’ait à jamais anéantie. Le droit à la culture est l’un des aspects les plus fondamentaux. 
Le monastère de Shéchèn, l’un des hauts lieux de la spiritualité bouddhiste, est le coeur d’un réseau qui comptait près de cent-soixante monastères. Tous, sans exception, ont été détruits. 
Shéchèn fut fondé en 1695 par Rabjam Tenpai Guialtsèn qui avait été envoyé à l’est du Tibet, dans la province du Kham, par le cinquième Dalaï-lama (1617-1682) avec pour mission d’y fonder un monastère de l’ordre Nyingma. Une fois arrivé au Kham, Rabjam Tenpai Guialtsèn eut une vision dans laquelle Padmasambhava le chargeait de construire un monastère près d’un rocher blanc dont la forme évoquait un lion bondissant. "D’immenses bienfaits en résulteront pour les enseignements du Bouddha," ajouta Padmasambhava. Shéchèn, qui devint rapidement l’un des six principaux monastères de l’ordre Nyingma. 
En 1985, lorsque Dilgo Khyentsé Rimpotché (1910-1991), l’un des plus remarquables maîtres spirituels de notre siècle, revint au Tibet après vingt-cinq ans passés en exil, ilne trouva que des ruines. Grâce à son inspiration et à l’inaltérable force d’âme des Tibétains, le monastère est à présent aux trois-quarts reconstruit. 
A partir de 1980, Khyentsé Rimpotché fit construire, au Népal, un autre monastère de Shéchèn. Pendant près de dix ans, maîtres d’oeuvres, tailleurs de pierres, sculpteurs, peintres, orfèvres et costumiers oeuvrèrent afin de faire de ce monastère du Népal l’un des plus beaux exemples de l’art tibétain en exil. 
Sous l’inspiration de Khyentsé Rimpotché, de nombreux projets furent menés à bien   le présent abbé du monastère de Shéchèn, Rabjam Rimpotché, souhaite réaliser quelques projets dignes d’êtres soutenus.

Matthieu Ricard ( assistant de Shéchèn Rabjam Rimpotché )

Nous y sommes passés plusieurs fois durant notre séjour sur place. Mais ce jour-là...

 Les moines organisent une exposition interactive
sur la sciences.


Cath et les filles se prêtent à une expérience.
Très rigolo, entourées de tant de moines.

A l'intérieur du monastère, c'est une pure merveille !

Nous découvrons là un trésor du bouddhisme tibétain.

Nous y avons médité un moment,
Manon y a dormi plus d'une heure.




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