En 1991, Didi travaillait sur un projet d'agriculture dans la région quand une femme lui apporte un jour un enfant qui n'avait ni lieu où aller, ni personne pour s'en occuper. Didi ne peut refuser mais ignore que d'autres femmes et enfants viendront rapidement la trouver pour demander de l'aide. Très vite elle prend conscience de gros problèmes de malnutrition dans la région. C'est le début d'une longue aventure à laquelle elle va vouer sa vie entière. Bann Unrak est née en 1991.
Famille en voyage en Asie du sud-est, sac au dos à la découverte des associations qui mènent des projets avec/pour les enfants d'Asie du sud-est.
L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière
jeudi 24 janvier 2013
mardi 22 janvier 2013
Sangkhlaburi, son village flottant sur le lac, ses éléphants et ses ethnies Môn et Karen: un paradis perdu !!!
(Visite association : Cfr. article à venir Baan Unrak)
Depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948, les ethnies Karen et Môn de Birmanie tentent en vain d’imposer au régime totalitaire l’indépendance que la colonie anglaise leur avait promise. Mais, même si les exécutions ne sont plus au goût du jour depuis l’arrivée d’Aung San Suu Kyi le régime birman a rasé des villages entiers et continue aujourd’hui de les opprimer.
Dans cette région oubliée des touristes en Thaïlande, nous avons pu visiter leurs villages et échanger avec eux via un interprète. Nous avons perçu une petite partie de leur réalité de là-bas et d’ici.
samedi 19 janvier 2013
Nos jours de fièvre folle à Bangkok !
Nous sommes restés waouw devant la grande Bangkok, cette capitale hyper branchée du sud-est asiatique, sans cesse distraits par cette foule de plus de 8.000.000 de personnes qui s'agitent sur les marchés, dans les magasins de luxe, dans les taxis, bus, tuk-tuks, taxi-bateaux, pousse-pousses etc... , dans les bureaux qui poussent comme des champignons et plantent leurs enseignes un peu plus près des étoiles à chaque fois, puis encore dans les pagodes et sites historiques qui ont appris à cohabiter en presque parfaite harmonie avec ce monde fou qu'ils continuent de transcender malgré tout.
On resence en fait 14.000 habitants dans l’agglomération de Bangkok, autant que le nombre de touristes que le pays enregistre par an... Alors si t'as pas peur d'être considéré comme un touriste quelques minutes, si t'as pas peur du bruit, de la pollution, de la foule complètement crazy, des gens de tous les styles et si tu peux résister d'acheter la moindre petite chose dont tu rêves et que tu n'as jamais trouvé nulle part, alors, alors seulement clic sur "la suite"...
On resence en fait 14.000 habitants dans l’agglomération de Bangkok, autant que le nombre de touristes que le pays enregistre par an... Alors si t'as pas peur d'être considéré comme un touriste quelques minutes, si t'as pas peur du bruit, de la pollution, de la foule complètement crazy, des gens de tous les styles et si tu peux résister d'acheter la moindre petite chose dont tu rêves et que tu n'as jamais trouvé nulle part, alors, alors seulement clic sur "la suite"...
mercredi 16 janvier 2013
Cambodge, nos impressions personnelles, notre bilan !
Il faut imaginer qu'en quittant un pays industrialisé, agité et développé comme la Belgique (...la Thaïlande), 200 m derrière le poste frontière, vous croisiez d'un seul coup des dizaines d'hommes torses nus poussant d'énormes charettes chargées à plus de 10 m de hauteur, des enfants courant partout autour de milliers de déchets qui jonchent les abords des chemins et polluent les campagnes les plus reculées, plus de vélos que de voitures, des chars à boeufs en lieu et place des tracteurs et des sourires tirés jusqu'aux oreilles par des gens qui vivent au rythme lent et exclusif de l'agriculture et de la pêche et qui se déplacent sur des pistes plutôt que des routes.
Bienvenue au Cambodge !
mardi 15 janvier 2013
Flash back sur l'extrême sud Cambodge, Koh Kong ou le pays des grands aventuriers !
Nous récupérons un peu de temps pour boucler le récit de notre périple au Cambodge (notre bilan suivra...).
Koh Kong est située à l'extrême sud ouest du Cambodge. Pour y arriver nous avons du traverser la deuxième plus grande forêt vierge d'asie du sud-est (l'autre se trouvant en Birmanie). Nous avons donc parcouru les 350 km de l'unique route tracée à travers la forêt des Cardamones pour y arriver. Peuplée de tigres, d'éléphants encore sauvages, la forêt est victime de la coupe de son bois tropical et du braconnage. Le pangolin (petit tapir) en est la première victime. Il est vendu vivant au prix de 1000$ (plus d'un an de salaire) au Vietnam et en Chine...
La Kho Kong était encore isolée du reste du Cambodge jusqu'à la construction du 4ème pont qui enjambe les larges rivières, terminés en 2008. La ville entretenait alors plus d'échanges avec la Thaïlande que le Cambodge.
Rendez-vous en terre oubliée, au pays des aventuriers...
vendredi 11 janvier 2013
Nous quittons Bangkok demain pour un nouveau projet...
La suite et fin Cambodge arrive bientôt avec un petit coup d'oeil sur Bangkok.
On sort de 3 jours de frénésie sur la capitale et... on s'est éclaté au fil de découvertes inattendues, en compagnie de Marc et Dom (oncle et tante d'Arnaud). On espère mieux dormir cette nuit que les deux précédentes parce qu'il est surprenant/honteux/écoeurant de voir à quel point certains se transforment en (sâles) bêtes humaines par ici (quartier hyper toutou de Bangkok), une fois la nuit tombée (ce matin on appelait la sécu pour ramasser un mec complètement bourré, endormi devant notre porte... et on vous passe les détails de la nuit).
Demain on rejoint un projet mené pour des enfants réfugiés birmans en Thaïlande, dans une région très tranquille et pas touristique. Nous sommes pleins de questions sur cette nouvelle réalité pour nous. On espère vous en partager quelques réponses.
Nous serons sans doute plus au calme pour avancer sur le blog les jours prochains...
A bientôt !
mardi 8 janvier 2013
En route pour Bangkok ce matin...
Nous quittons le Cambodge par l'extrême sud ce matin, par tuk-tuk-minibus-bus puis re tuk-tuk... Nous retrouverons Bangkok ce soir. On n'a rien réservé comme moyen de transport mais ça devrait passer...
Bientôt notre bilan sur ce pays d'apparence fascinante, mais si interpellant quand on l'écoute de l'intérieur.
Bientôt notre bilan sur ce pays d'apparence fascinante, mais si interpellant quand on l'écoute de l'intérieur.
dimanche 6 janvier 2013
Voyage au sud Cambodge: Kampot au fil de l'eau !!!
Après quelques 5 heures de bus de la capitale, nous arrivions dans le sud du Cambodge. Kampot, une agréable petite ville coloniale de province où il y fait bon vivre. Elle se situe entre mer et montagne, avec une rivière qui la traverse et lui donne une situation stratégique au coeur de cette région prospère du pays. On y pêche énormément, on y produit du riz en saison des pluies, du sel dans les mêmes parcelles en saison sèche, du poivre qui comme le sel est exporté en Europe et aux Etats-Unis.
Nous y avons trouvé une adresse magnifique, celle de "Les Manguiers". Une guesthouse familiale tenue par un couple franco-khmer avec enfants du même âge que Anouck et Manon... un régal de mixité linguistique franco-khmer ! Ambiance familiale assurée au travers des jeux et animations menées par Jean-Yves (le papa), en toute simplicité.
Nous y avons passé 7 jours farniente alternant visites des réserves naturelles des plantations de poivre et des productions de sel, promenades à vélo dans les campagnes, en bateau et en kayak sur la rivière, baignades en mer ou dans la rivière à toutes heures du jour et repas quotidiens aux fruits de mer dignes d'une table d'hôte. Nous y passions aussi les douze coups de minuit sur un lâché de lucioles (capturées sur la rivière dans l'après-midi)... cela nous changeait des feux d'artifices et serpentins.
La vie à Kampot et environs en image, cela donne ceci...
samedi 5 janvier 2013
vendredi 4 janvier 2013
En famille au coeur du projet "Pour un sourire d'enfant" à Phnom Penh
Difficile de décrire l’ampleur de l’émotion immense qui nous a envahis en franchissant le portail d’entrée de l’organisation « Pour un Sourire d’Enfant ». Nous avions déjà beaucoup lu sur le projet et nous étions préparés depuis la Belgique. Nous en avons vu des réalités fortes et de beaux projets, durant nos années d’expatriation et de voyages. Mais malgré tout, nous retenions à peine nos larmes devant la force de ce que « Papy et Mamy » (Christian et Marie-France initiateurs du projet) appellent si justement « une véritable machine à enrayer la misère ».
Nous y avons passé 5 jours en famille et avons eu la chance d'y rencontrer Papy et Mamy. Nous avons aussi passé beaucoup de temps avec deux des soeurs de Marie-France, membres actives depuis le début et membres du Conseil d'Administration de PSE.
Nous y avons passé 5 jours en famille et avons eu la chance d'y rencontrer Papy et Mamy. Nous avons aussi passé beaucoup de temps avec deux des soeurs de Marie-France, membres actives depuis le début et membres du Conseil d'Administration de PSE.
Elles ont toutes deux passé tout le temps qu'il nous a fallu pour comprendre au mieux la réalité des enfants, la passion partagée de Christian et Marie-France et les rouages du projet dans ses arrières coulisses. Merci à vous deux du fond du coeur Marie-Christine et Marie-Yvonne !
Voici la chambre familiale qui nous attendait à l’extrémité du bâtiment des filles |
Mais tout a commencé à quelques mètres d'ici, en 1995... voici notre photo reportage:
Inscription à :
Articles (Atom)